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MPOX : l’OIM lance un appel de 18,5 millions de dollars pour soutenir les migrants
Publié le jeudi 22 aout 2024  |  Agence de Presse Africaine
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© Autre presse par Dr
Santé : la variole du singe
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Face à la propagation rapide du virus MPOX en Afrique de l’Est, de la Corne de l’Afrique et en Afrique australe, l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) sollicite 18,5 millions de dollars pour soutenir les efforts de prévention, de contrôle et de réponse, en particulier pour les populations migrantes et déplacées, vulnérables et souvent marginalisées.

L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) a lancé un appel urgent de 18,5 millions de dollars pour renforcer la préparation et la réponse à l’épidémie de MPOX dans 13 pays d’Afrique de l’Est, de la Corne de l’Afrique et d’Afrique australe.

Cet appel intervient alors que la propagation du virus dans ces régions représente une menace croissante, en particulier pour les populations migrantes, très mobiles, et les communautés déplacées. Celles-ci, souligne la note parvenue ce mercredi à APA, sont plus exposées à l’infection en raison des conditions de vie précaires et des nombreux obstacles à l’accès aux soins.

« La propagation du virus MPOX en Afrique de l’Est, dans la Corne de l’Afrique et en Afrique australe est une grave préoccupation, en particulier pour les migrants vulnérables, les populations très mobiles et les communautés déplacées, souvent négligées dans de telles crises. Nous devons agir rapidement pour protéger les personnes les plus exposées et pour atténuer l’impact de cette épidémie sur la région », a déclaré Amy Pope, directrice générale de l’OIM, citée par le document.

La variole, bien qu’elle affecte les populations de la région africaine depuis plus d’une décennie, connaît une résurgence inquiétante. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), au 8 août 2024, six des douze pays africains touchés par l’épidémie de MPOX se trouvent en Afrique de l’Est et en Afrique australe.

Des cas récents ont été signalés dans des pays jusqu’alors épargnés comme le Kenya, le Burundi, le Rwanda et l’Ouganda, avec l’infection transfrontalière identifiée comme un facteur clé de la propagation.

L’appel de fonds de l’OIM vise à soutenir les activités de sensibilisation, de prévention et de contrôle de l’infection dans 13 pays : le Burundi, la République démocratique du Congo (RDC), l’Eswatini, le Kenya, le Malawi, le Mozambique, le Rwanda, l’Afrique du Sud, le Soudan du Sud, la Tanzanie, l’Ouganda, la Zambie et le Zimbabwe.

Une attention particulière sera accordée aux postes frontières, où des efforts seront déployés pour renforcer la capacité des agents de santé et des intervenants de première ligne à identifier les zones à haut risque et à assurer une surveillance efficace, indique le communiqué.

L’OIM a souligné que la région, qui est une plaque tournante majeure pour les migrants en Afrique, pourrait voir ses efforts de prévention des maladies entravés par la mobilité élevée de ces populations. Le plan de préparation et de réponse de l’agence des Nations Unies est donc conçu pour répondre à l’augmentation prévue des cas de MPOX et pour limiter la propagation du virus, tout en atténuant ses impacts négatifs sur les communautés affectées.

« Les populations vulnérables telles que les migrants et les personnes déplacées à l’intérieur du pays, touchées par la MPOX ou risquant de l’être, doivent recevoir les soins de santé et la protection nécessaires, en particulier dans les régions où l’accès à ces services est limité et où se trouvent un nombre élevé de migrants et de populations déplacées », a déclaré l’OIM dans un communiqué.

L’annonce de cet appel de fonds intervient une semaine après que l’OMS a déclaré la MPOX comme une urgence de santé publique de portée internationale, à la suite de la propagation rapide d’une nouvelle souche de la maladie, le clade 1b, en provenance de l’est de la République démocratique du Congo.

Ce clade se transmet principalement par contact sexuel, bien que l’OMS ait précisé que des recherches supplémentaires étaient nécessaires sur d’autres modes potentiels de transmission.

Selon les dernières données de l’OMS, plus de 15 000 cas suspects de MPOX ont été signalés en RDC, dont 537 décès. À l’échelle mondiale, le nombre total de cas de MPOX dépasse désormais les 100 000.

La maladie se transmet des animaux aux humains et peut se propager par contact étroit avec des individus infectés, des gouttelettes respiratoires, du sang, des liquides organiques ou des lésions. Les symptômes incluent fièvre, éruptions cutanées, maux de tête, maux de gorge, douleurs musculaires, ganglions lymphatiques enflés et maux de dos.

ARD/Sf/te/APA
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