Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Aminata Touré favorable au maintien du chef de l’État au sein du CSM
Publié le jeudi 18 juillet 2024  |  Agence de Presse Sénégalaise
Sénégal:
© TV5 par DR
Sénégal: l’ex-Première ministre Aminata Touré déchue de son poste de députée
Comment


L’ancienne Premier ministre, Aminata Touré, s’est dite favorable au maintien du président de la République au sein du Conseil supérieur de la magistrature (CSM), récusant dans le même temps “toute possibilité” pour ce dernier de nommer les juges.

‘’La présence du président de la République au sein du Conseil supérieur de la magistrature est très utile. Par contre, je récuse toute possibilité pour lui de nommer les juges et les procureurs. Il ne doit pas intervenir dans la carrière des magistrats’’, a-t-elle déclaré, samedi, lors d’un point de presse, à Dakar.

Mme Touré pense que ‘’la carrière des magistrats doit être gérée par un comité ad hoc compétant, tandis que le président de la République ne s’occupera que du contrôle de conformité pour s’assurer que tous les critères ont été pris en compte’’.

Commentant l’actualité nationale, l’ancienne garde des Sceaux, ministre de la Justice a salué les actes posés par le président Diomaye Faye et son gouvernement durant les 100 premiers jours de son mandat, citant, entre autres, ‘’la baisse des denrées de première nécessité, le paiement de la dette de 41 milliards francs CFA due aux acteurs du secteur agricole’’.

Elle a en outre suggéré au chef de l’État de dissoudre l’Assemblée nationale qui ‘’ne reflète en rien le choix des Sénégalais sorti des urnes le 24 mars dernier’’, date de l’élection qui a porté le président Faye à la tête de l’État.

Pour cette raison, a-t-elle dit, le Premier ministre Ousmane Sonko ne devrait pas se présenter à l’hémicycle pour sa déclaration de politique générale.

Durant son face-à-face avec la presse, l’ancienne Première ministre a également appelé à l’abrogation de la loi portant amnistie des faits se rapportant à des manifestations ou ayant des motivations politiques commis entre le 1er février 2021 et le 25 mars 2024,

”L’abrogation de cette loi permettra de faire la lumière sur les circonstance de la mort des personnes tuées lors des manifestations de ces trois dernières années’’, a fait fait savoir .

MYK/ABB/ASG
Commentaires