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Les droits de douane fixés à 35% pour plusieurs produits agroalimentaires
Publié le mercredi 11 juin 2014   |  Agence de Presse Sénégalaise


La
© aDakar.com par DF
La Douane a organisé un Forum sur les Technologies de l`Information
La Douane sénégalaise organise depuis mardi 21 janvier et pour deux jours, un salon international sur les innovations technologiques. Ce domaine est en effet, un enjeu de taille pour l’administration douanière du Sénégal qui, depuis quelques années, s’est résolument tournée vers des solutions informatiques innovantes.


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Les droits de douanes prélevés sur plusieurs produits agroalimentaires seront de 35%, à partir du 1er janvier prochain, date d’entrée en vigueur d'un tarif extérieur commun (TEC) concernant 15 pays d’Afrique de l’Ouest, a-t-on appris mercredi de source douanière.

Ce TEC est censé garantir une taxation uniforme des produits importés par les pays de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). L'un de ses objectifs est de protéger le tissu industriel de ces pays.

Cette mesure est considérée par les dirigeants d'Afrique de l'Ouest comme un prélude à l'union douanière des pays de la CEDEAO, dont le Sénégal.

Avec le TEC, les droits de douane seront fixés à 35% pour une nouvelle catégorie de produits essentiellement agroalimentaires. Il s’agit de la viande, de la volaille, du yaourt, des œufs, de la pomme de terre et des huiles végétales, selon le colonel Moustapha Ngom, inspecteur principal des douanes, en poste au ministère sénégalais de l’Economie et des Finances.

Il cite également les saucissons, les tomates transformées, les savons de toilette et les tissus en coton.

Le colonel Ngom présentait le TEC, mercredi à Dakar, à des acteurs économiques sénégalais, lors d’un atelier de "sensibilisation" sur les aspects juridiques et techniques de cette mesure douanière.

Des droits de douane de 35% seront prélevés sur les produits agroalimentaires déjà cités, au moment de leur entrée dans chacun des 15 pays de la CEDEAO, à partir du 1er janvier 2015.

La fixation de ce taux à 35% pour les produits agroalimentaires porte à cinq les "bandes" tarifaires de zéro pour cent, 5%, 10% et 20% en vigueur depuis janvier 2000, pour plusieurs variétés de produits, dans les huit pays de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), dont le Sénégal.

Les droits de douane sur les importations de riz sont fixés à 5%, et ceux des intrants agricoles - l'engrais par exemple - à zéro pour cent.

Le TEC de la CEDEAO est essentiellement tiré de celui de l’UEMOA. Les experts et les dirigeants des 15 pays de l’organisation régionale ont entamé sa préparation en 2006.

La cinquième "bande" tarifaire a été fixée à 35% en raison du "caractère social" et de la "sensibilité" des produits concernés, a expliqué le colonel Ngom.

Un comité de gestion du TEC créé par la CEDEAO va se réunir une fois par trimestre, "pour discuter des questions soulevées" par les 15 pays concernés, dès son entrée en vigueur, a indiqué Moustapha Ngom.

Une "harmonisation des codes douaniers" des pays de l’organisation régionale est envisagée pour éviter que des droits de douane soit prélevés plus d'une fois sur un produit faisant l’objet d’une réexportation dans les 15 Etats, a-t-il indiqué.

Selon Moustapha Ngom, certains pays anglophones de l'organisation - le Nigeria surtout - défendaient un tarif douanier de 50% sur les produits agroalimentaires déjà cités. Mais les "Quinze" se sont finalement entendus sur le taux de 35%.

Cet accord fait dire à la représentante de l’UEMOA au Sénégal, Fatimata Sawadogo, que "le TEC de la CEDEAO est une réalité". "Ce n’est plus une vue de l’esprit", a-t-elle souligné, ajoutant, sans autre précision, qu’il comporte "des avantages et des inconvénients" pour les pays concernés.

Le tarif extérieur commun comprend "des opportunités à saisir et des contraintes à lever" par les pays d'Afrique de l'Ouest, a souligné Mamadou Sarr, un fonctionnaire du ministère sénégalais du Budget.

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