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Un parlementaire veut la création d’agences régionales de la communication
Publié le dimanche 8 decembre 2013   |  Agence de Presse Sénégalaise




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Le député-maire de Foundiougne, Babacar Diamé, a proposé samedi la création d’agences régionales de la communication, regroupant à la fois une unité de télévision, de radio et de la presse écrite, en vue d’accompagner le projet de réforme de l'aménagement du territoire et du développement local.‘’La communication doit accompagner l’Acte III de la décentralisation qui se base sur la territorialisation du développement. C’est la raison pour laquelle, on doit créer une agence régionale de la communication qui va regrouper la radio, la télévision et la presse écrite dans chaque région’’, a-t-il dit.

Membre du groupe Benno Bokk Yaakaar (majorité), M. Diamé s'adressait à Cheikh Bamba Dièye. Ce dernier a défendu le vote du budget 2014 du ministère de la Communication et de l’Economie numérique. Pour sa part, le ministre qui est lui-même maire de Saint-Louis, a décidé de faire sienne cette proposition, tout en soulignant que le service public de l’information demande beaucoup de moyens. Les députés ont adopté samedi le budget 2014 du ministère de la Communication et de l'Economie numérique, pour la somme de 11,342 milliards de francs CFA, contre 5,109 milliards pour la gestion courante, soit une hausse de 6,232 milliards (121,98%).

A l'occasion, Cheikh Bamba Dièye a émis le vœu de poursuivre à développer le réseau des radios communautaires en conformité avec la politique de développement territorial de l’information. Par ailleurs, M. Dièye a relevé les possibilités offertes avec les technologies du numérique, dont celle pouvant prendre en charge la requête du parlementaire, en faveur de l'information locale. ‘’L’avènement du numérique est un élément dynamisant du développement local’’, a-t-il indiqué. Ces technologies permettront aussi le développement de la télémédecine, du télé-enseignement, en plus d’être une niche non négligeable de création d’emplois, entre autres, a souligné le ministre de tutelle, qui est ingénieur diplômé de l’École nationale des travaux publics d’Alger.

‘’Le numérique ne rime pas avec la perte d’emplois. Bien au contraire. A preuve, c’est la comptabilité numérique qui permet au Maroc de créer 100.000 emplois’’, a-t-il signalé à l'hémicycle de l'Assemblée nationale du Sénégal.

‘’Le gouvernement (sénégalais) a l’ambition de créer des villes numériques qui sont des plateformes qui seront mises en jonction avec les universités pour avoir des systèmes d'informations géographiques (SIG) dans chaque localité’’, a-t-il expliqué. Selon le ministre, le passage de l’analogique au numérique, en juin 2015, ne concerne pour le moment que les télévisions, tandis que les radios vont attendre. Ce changement permettra, en plus de la télévision, d’avoir l’Internet sur une même plateforme. Cependant, a-t-il précisé, ‘’l’avènement du numérique est une révolution à laquelle, il faut se préparer’’, d’autant que ‘’cette technologie nous permettra de remédier à la distribution anarchique des fréquences de télévision’’.

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