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Le Soleil N° 13212 du 11/6/2014

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Développement des compétences en sciences : Des pays d’Afrique à la recherche d’un consensus plus large
Publié le mercredi 11 juin 2014   |  Le Soleil




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Dakar abrite depuis hier un forum sur le Partenariat pour le développement des compétences en sciences appliquées, ingénierie et technologie (Paset). Il est organisé par le gouvernement du Sénégal et la Banque mondiale en vue de trouver un consensus plus large.
«Partenariat pour le développement des compétences en sciences appliquées, ingénierie et technologie (Paset) en Afrique : renforcer les savoir-faire scientifiques, techniques et technologiques dans des secteurs prioritaires ». C’est le thème du forum de trois jours (10-12 juin) organisé par le gouvernement du Sénégal et la Banque mondiale. L’objectif de cette rencontre est de trouver un consensus plus large autour du Paset, en mettant à profit les travaux de l'atelier qui s'est déroulé à Addis-Abeba en juillet 2013 et en tirant les enseignements du travail d'analyse et des progrès réalisés depuis lors.
L’atelier portera sur le développement des compétences dans des domaines clés pour la transformation de l'économie, et plus particulièrement dans trois secteurs prioritaires (technologies de l'information, bâtiment-travaux publics et industries extractives). Présidant l’ouverture des travaux avec son homologue de la Formation professionnelle, le Pr Mary Teuw Niane a salué l’initiative de la Banque mondiale. Selon lui, puisque l’Afrique a une ambition tout comme le Sénégal avec le Pse, il faut former des compétences. Pour cela, dit-il, il faut que l’enseignement technique et professionnel tout comme celui du supérieur apportent leurs contributions en formant des compétences de qualité.
Le ministre de l’Enseignement supérieur pense qu’il convient donc de construire des infrastructures, des centres professionnels, des universités, des structures de recherches, des centres d’excellence. Il a rappelé que le conseil présidentiel de 2013 avait pris comme première priorité la réorientation de notre système d’enseignement supérieur vers les sciences, les technologies, l’ingénierie et les mathématiques.

Former des compétences de qualité
«Dans le programme Paquet, le ministère de l’Education nationale vise dans un horizon proche d’arriver à peu près à 50% de bacheliers scientifiques. Nous sommes aujourd’hui à moins de 28%. Cela demande un effort de formation des enseignants, des enseignants-chercheurs, de révision des curricula, d’équipement des laboratoires et centres de formation professionnelle », a ajouté M. Niane.
Pour Mamadou Talla, ministre de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Artisanat, cette nouvelle stratégie de la Banque mondiale attractive, cohérente, efficace est un mécanisme de suivi-évaluation avec une exigence de rigueur et de reddition de compte. «L’Afrique a les moyens de lutter contre le chômage et d’éradiquer la pauvreté car elle a de formidables richesses humaines. Il faut donc penser à leur qualification professionnelle», a souligné M. Talla.
Vice-président de la Banque mondiale pour la région Afrique, Makhtar Diop estime qu’avoir un peu plus de personnes formées dans les matières scientifiques, les sciences de l’ingénierie et dans les domaines scientifiques en général va être un facteur nécessaire à la transformation de l’économie africaine. Participant à distance à ce forum, il a indiqué que toutes les économies qui ont pu emprunter ce chemin ont investi fortement dans les sciences et la technologie.

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