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Au Sénégal, plus de sept millions d’électeur pour élire un cinquième président
Publié le lundi 11 mars 2024  |  Agence de Presse Africaine
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© Autre presse par DR
Présidentielle 2024: Le collectif des candidats Invalidés sort un communiqué
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Le premier tour de l’élection présidentielle sénégalaise est prévu le 24 mars 2024.

La campagne électorale pour la présidentielle du 24 mars a démarré samedi dans plusieurs villes du Sénégal. Les dix-neuf candidats tenteront d’expliquer leurs programmes aux 7.033.854 électeurs inscrits dans le fichier électoral.

C’est une augmentation de plus de 300.000 personnes par rapport à la présidentielle de 2019, remportée par Macky Sall, le président sortant qui ne se représente pas alors qu’il épuisera ses deux mandats à la tête du pays le 2 avril prochain.

Pour ce scrutin, la carte électorale recense 6341 lieux de vote dans lesquels les citoyens trouveront 15.633 bureaux de vote.

S’agissant des 338.040 Sénégalais inscrits à l’étranger, 367 lieux de vote sont mis à leur disposition. Ils y accompliront leur devoir citoyen dans 807 bureaux de vote.

Le calendrier électoral a été partagé aux parties prenantes. En effet, les résultats provisoires du premier tour de la présidentielle seront proclamés au plus tard le 1er avril 2024 par la Commission nationale de recensement des votes (CNRV), dirigée par le président de la Cour d’appel.

Dans les cinq jours francs suivant le dépôt d’une réclamation sur ces résultats, le Conseil constitutionnel, l’arbitre principal du scrutin, statuera avant de proclamer les résultats définitifs du vote.

La décision de fixer la présidentielle au 24 mars 2024 a été prise mercredi dernier par le président Macky Sall, qui ne se représente pas après douze ans passés à la tête de l’Etat. Les candidats de l’opposition ont obtenu gain de cause après leur saisine du Conseil constitutionnel pour l’organisation du scrutin avant la fin du mandat du président sortant, le 2 avril prochain.

Même si les rues du pays commencent à s’animer ce dimanche par les caravanes des candidats, plusieurs d’entre eux semblent avoir été pris de court par le démarrage de la campagne. Certains militaient déjà pour la tenue du scrutin le 31 mars prochain, date initialement retenue par la haute instance juridictionnelle avant de se conformer à celle qui a été choisie par le chef de l’Etat.

S’ils n’auront pas les 21 jours de campagne prévus par le Code électoral sénégalais, les dix-neuf candidats ou leurs représentants sont passés tour à tour, vendredi et samedi, à la télévision nationale pour enregistrer leur temps d’antenne et présenter leurs programmes aux téléspectateurs.

La coalition au pouvoir, emmenée par l’ex-Premier ministre Amadou Ba, promet de perpétuer l’œuvre du Président Sall si elle réussit à faire élire son « candidat de la continuité ». Mais la tâche ne sera pas simple pour la coalition Benno Bokk Yakaar (unis pour un même espoir) face au nombre impressionnant de candidats qui souhaitent proposer de nouvelles alternatives de gouvernance aux citoyens sénégalais.

Parmi eux, se trouve la gérante d’une entreprise agroalimentaire Anta Babacar Ngom, leader du mouvement de l’Alternative pour la relève citoyenne (Arc). Elle est la seule candidate qui reste en course après le retrait de Rose Wardini dont la découverte de sa nationalité française a perturbé son élan.

La campagne commence également dans une atmosphère particulière parce que Bassirou Diomaye Faye, l’un des principaux candidats, soutenu par le célèbre opposant incarcéré Ousmane Sonko, est encore détenu en prison. Sa libération ainsi que celle de tous les prisonniers dits « politiques » sont attendues incessamment à la suite du vote d’un projet de loi d’amnistie sur les infractions criminelles et correctionnelles commises entre 2021 et 2024 dans le cadre de manifestations politiques.

La coalition portée par le candidat Bassirou Diomaye Faye a enregistré ces derniers jours de nombreux ralliements dont celui de docteur Abdourahmane Diouf, candidat recalé dès l’étape du contrôle de parrainage, qui a officialisé ce samedi, lors d’une conférence de presse, son soutien au « projet souverainiste » incarné par le parti dissous Pastef, créé en 2014 par Ousmane Sonko avec des fonctionnaires de l’Etat.
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