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Plus de 580 décès maternels, 6 mille 600 avortements à risque et 332 mille 900 grossesses non désirées évités : Les résultats satisfaisants du projet Wish
Publié le vendredi 2 fevrier 2024  |  Le Quotidien
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© Autre presse par DR
Plus de 580 décès maternels, 6 mille 600 avortements à risque et 332 mille 900 grossesses non désirées évités : Les résultats satisfaisants du projet Wish
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5 ans après sa mise en œuvre, le projet Wish a largement dépassé les attentes. Il a permis d’éviter 580 décès maternels, 6 mille 600 avortements à risque et 332 mille 900 grossesses non désirées. Des résultats qui ont poussé l’ambassadrice du Royaume-Uni à annoncer la poursuite de la collaboration avec le Sénégal dans ce projet.

Par Justin GOMIS – Le projet Wish, mis en œuvre au Sénégal par Marie Stoppes International Sénégal (Msi), a enregistré des résultats très satisfaisants. Lancé en 2018, il a permis en 5 ans d’éviter plus de 580 décès maternels, 6 mille 600 avortements à risque et 332 mille 900 grossesses non désirées. Des résultats qui n’ont pas laissé de marbre Juliette John, ambassadrice du Royaume-Uni au Sénégal. «Je suis contente de célébrer la réussite du projet Wish au Sénégal, mis en œuvre par Msi Sénégal depuis 2018. C’est notre programme de soutien à la sante sexuelle et reproductive des femmes au Sénégal. On était très fiers de parler des résultats de ce programme. Depuis ces 5 dernières années, ce programme a pu accompagner 68 mille femmes et filles au Sénégal. De cette façon, prévenir 597 décès maternels et plus de 300 mille grossesses non médicalisées», s’est-elle réjouie au cours de la cérémonie de clôture de ce projet. D’après la diplomate, ce programme est parti sur l’une des priorités de la relation Ro­yaume Uni-Sénégal, à savoir le soutien aux femmes et filles. «Ce sont des vies qui ont été changées», ajoute Mme Salimata Diouf Cissé, directrice de Msi Sénégal. Elle lie ces résultats aux stratégies mobiles déployées dans 10 régions du Sénégal.
C’est une approche holistique qui a été mise en œuvre dans ce projet à travers les ministères de la Femme, de l’Education nationale et de l’Environ­nement. Ce projet dont la cible principale reste les femmes, a aussi visé les garçons et les religieux.

Aujourd’hui, les filles et les hommes ont accès aux services dont ils ont besoin. Suffisant pour l’ambassadrice Juliette John d’indiquer l’intention du Royaume-Uni de continuer à appuyer la santé reproductive et sexuelle des femmes et des filles au Sénégal les prochaines années, à travers un nouveau programme qui est en train de se mettre en place. «Nous espérons pouvoir l’annoncer cette année. Nous avons aussi des engagements par rapport aux mutilations féminines génitales, aussi pour l’éducation des jeunes filles et la santé des femmes et des filles», a-t-elle promis. Toutefois, elle reconnaît qu’«il y a beaucoup de défis à relever. Il s’agit, entre autres, du rôle de la femme et de la fille au Sénégal, de la valorisation du choix de ces femmes, du contrôle de leurs propres décisions par rapport à leur vie», assure Juliette John. Elle pense aussi qu’il est «important de valoriser le rôle et le choix de la femme».
justin@lequotidien.sn
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