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Présidentielle 2024: les griefs contre le Conseil constitutionnel que les 41 candidats recalés ont exposé à l’UE
Publié le mardi 16 janvier 2024  |  aDakar.com
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© aDakar.com par DR
Présidentielle 2024: les griefs contre le Conseil constitutionnel que les 41 candidats recalés ont exposé à l`UE
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Le Collectif des 41 candidats recalés au contrôle du parrainage poursuivent leurs démarches pour contester le rejet par le Conseil constitutionnel de leurs dossiers. Parmi les candidats inscrits dans ce collectif, on retrouve l’ancienne Premier ministre Aminata Touré, l’homme d’affaires Bougane Guèye Dany ou encore Abdourahmane Diouf.

Dans leur logique de contestations des résultats des contrôles des opérations de parrainages les concernant, il ont rencontré la Délégation de l’Union européenne au Sénégal, lundi. L’occasion a été d’abord saisie pour aborder le contexte marqué par une restriction des libertés individuelles et collectives.

"Depuis plus de 2 ans, le Sénégal vit une situation de quasi état d’urgence non déclaré caractérisée par un déni systématique des libertés individuelles et collectives. En effet, les libertés de réunion et de manifester pourtant consacrées par la constitution sont systématiquement déniées aux acteurs politiques. Les préfets s’opposent à toute tentative de meetings organisés par les partis politiques au mépris de la loi", écrivent les candidats recalés dans un mémo.

Au cours de leurs échanges avec la délégation de l’UE, les 41 candidats recalés par le Conseil constitutionnel ont évoqué plusieurs éléments qui les fondent à contester les résultats du contrôle de parrainage. Ils contestent notamment les différentes opérations de contrôle du parrainage qui, pour eux, "s’est révélé un moyen efficace pour le pouvoir de filtrer les candidatures à l’élection présidentielle, consacrant ainsi une restriction évidente du droit du citoyen à participer à la direction des affaires".

Avec à leur tête Aminata Touré, ancienne ministre de la Justice et ancienne Premier ministre, les 41 candidats recalés estiment que le fichier électoral utilisé par le Conseil constitutionnel est tronqué. Ce qui, selon eux, "remet substantiellement en cause la validité de ses conclusions."

"Cette situation est confortée par les erreurs évidentes commises par le logiciel de contrôle mis en œuvre. Une telle situation présage d’un chaos électoral auquel il importe de remédier dès à présent. C’est pourquoi, les candidats constituant le collectif déposeront dans les délais légaux des recours individuels devant le Conseil constitutionnel, aux fins d’être rétablis dans leurs droits, en espérant que cette action judiciaire produira les effets attendus", soutiennent les 41 candidats recalés par le Conseil constitutionnel.

Dans le même temps, ces candidats dont les dossiers n’ont pas été admis par le Conseil constitutionnel dans sa liste provisoire, annonce des dépôts de plaintes devant le Procureur de la République contre "l’informaticien du Conseil constitutionnel coupable des faits de falsification des fichiers électronique ainsi que la DGE qui a manifestement fait du faux et usage de faux par la production d’un fichier électoral tronqué qui a induit le Conseil constitutionnel en erreur."

Sur le plan politique, le Collectif des 41 candidats recalés promet des "actions politiques d’envergure" "pour faire respecter son droit inaliénable consacré par la constitution et les traités internationaux".

Makhtar C.
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