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Au Sénégal, Ousmane Sonko court toujours derrière les fiches de parrainage
Publié le mercredi 20 decembre 2023  |  Agence de Presse Africaine
L`adoption
© aDakar.com par MC
L`adoption du code de la presse continue de faire débat au Sénégal
Photo: Revue de presse; Journaux
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Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA titrent sur une diversité de sujets politiques dominés par le marathon du mandataire d’Ousmane Sonko pour obtenir des fiches de parrainage pour son leader en vue de la présidentielle de février 2024 là où le parti au pouvoir s’apprête à investir son candidat Amadou Ba.

A la lumière des décisions de justice non appliquées par des agents de l’Etat du Sénégal, Sud Quotidien dénonce une « administration en souffrance » dans la « promotion de la bonne gouvernance et l’état de droit ». « Quand c’est la politique qui détermine la prise de décision, cela donne les résultats des décisions inappliquées car non applicables », souligne Pathé Ndiaye, ancien directeur du Bureau organisations et méthodes.

Cependant, Le Quotidien note que « les alliés de (Ousmane) Sonko pressent Macky » Sall pour la réintégration de l’opposant incarcéré depuis fin juillet dans les listes électorales. Alors que la Direction générale des élections (DGE) du ministère de l’Intérieur refuse toujours de délivrer des fiches de parrainages au mandataire du maire de Ziguinchor (sud) malgré les ordonnances des tribunaux de Ziguinchor et de Dakar ainsi que de la Commission électorale autonome (Cena), ils se tournent désormais vers le Président Sall pour lui demander « de +faire respecter les décisions de justice+ » comme il l’avait déclaré lorsque son farouche adversaire a été condamné à deux ans de prison ferme dans son procès contre la masseuse Adji Sarr.

Libération indique que « la DGE prolonge le suspense » autour de la remise des fiches de parrainage au mandataire de Ousmane Sonko, le député Ayib Daffé, après la décision du tribunal de Dakar, jeudi dernier, ordonnant la réintégration sur le fichier électoral de l’opposant classé troisième à la dernière présidentielle avec plus de 15% des suffrages. « Hier, elle (la DGE) a renvoyé Ayib Daffé vers la Direction de l’automatisation du fichier (Daf) » du même ministère, précise le journal. Déterminé, le mandataire de Sonko a posté plus tard sur sa page Facebook : « On est focus sur notre mission. On communiquera le moment venu ».

Sous le titre « Gouvernement, com’ des fuyards », L’Observateur dissèque la communication du gouvernement à deux mois de la fin du mandat de Macky Sall qui a décidé de ne pas se représenter en février 2024. Déplorant le « non-respect des rencontres avec la presse », le journal interroge un observateur qui indique que « l’Etat gère des urgences et non des priorités. Et le manque de sérieux des gouvernants se traduit par cet affaissement moral au sommet de l’Etat ».

Toutefois, Les Echos fait savoir que l’Alliance pour la République (APR) « prépare un grand hommage à Macky » Sall à l’occasion du Conseil national qu’organise jeudi prochain ce parti présidentiel pour l’investiture du Premier ministre Amadou Ba, le candidat de la coalition présidentielle à la prochaine élection présidentielle. « Le Conseil national pourrait être transformé en congrès » et « Macky Sall sera confirmé Président du parti » même après avoir quitté le pouvoir en avril 2024 après la passation avec son successeur élu, affirme le quotidien.

Pendant ce temps, Walf Quotidien rappelle que les opposants Khalifa Sall, Ousmane Sonko et Karim Wade sont des « candidats en sursis » puisque leur participation n’est pas encore effectivement assurée au scrutin de février 2024. Cependant, EnQuête joue « cartes sur table » avec Khalifa Sall, l’ancien maire de Dakar et candidat déclaré à la prochaine présidentielle.

« Si je voulais me rapprocher du pouvoir, je l’aurais fait depuis longtemps », a-t-il répondu aux accusations de connivence avec le régime de Macky Sall alors qu’il a longtemps cheminé avec Ousmane Sonko, son ex-camarade de la coalition Yewwi Askan Wi (libérer le peuple) qui s’est retrouvé en prison. « Détrompez-vous, je suis loin d’être isolé. Il ne sert à rien de céder à la cosmétique politique à la mode pour prendre des engagements irréalisables », a souligné M. Sall, indiquant que « les conclusions des assises nationales inspireront fortement (sa) gouvernance (s’il est) élu ».
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