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Sud Quotidien N° du 6/12/2013

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Diete des professeurs sortant de la FASTEF non recrutés : La proposition du gouvernement sonne le glas de la grève
Publié le vendredi 6 decembre 2013   |  Sud Quotidien


L`Université
© Autre presse par DR
L`Université Cheikh Anta Diop (UCAD)


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Après seulement deux jours de grève de la faim, les professeurs sortant de la Faculté des Sciences et Techniques de l’Education et de la formation (Fastef), sont au bord du divorce. La proposition du gouvernement de recruter la totalité des enseignants ayant fait le concours et seulement 93 sur les 451 qui avaient suivi la formation payante, sème la discorde entre les deux camps. Si d’aucuns pensent que la proposition est raisonnable, d’autres par contre demandent une augmentation du quota alloué de ceux qui avaient suivi la formule payante.

Se considérant «grugés» par les autorités du pays, après leur audience avec le Premier ministre, Aminata Touré, qui a conduit à la mise en place d’un comité technique chargé de piloter le dossier, les enseignants non recrutés sortant de la Faculté des Sciences et Techniques de l’Education et de la formation (Fastef), avaient repris de plus belle leur grève de la faim depuis mercredi. Toutefois, le collectif avait été invité à la table des négociations par le ministère de l’Education après seulement quelques heures de reprise de la diète.

Cependant, la rencontre tenue avec le ministre de tutelle, hier jeudi vers 17 heures, a accouché d’une sourit. Les propositions faites par le gouvernement n’ont pas trouvé l’unanimité dans les rangs des grévistes. En effet, le ministre a proposé, aux professeurs sortants de la Fastef, le recrutement de la totalité des enseignants ayant fait le concours. Par contre, seul 93 sur les 451, qui avaient suivi la formule payante, seraient recrutés. Plus, le ministre d’informer aux professeurs grévistes que ceux qui seront recrutés ne seront pas rémunéré le mois de décembre. Des propositions qui ont écourté la rencontre car les voix n’allaient pas de concert. Ainsi, le ministre a refusé de signer le protocole d’accord car considérant que les manifestants ont rejeté les propositions, et qu’il doit rendre compte car c’est la décision du gouvernement.

Par ailleurs, les délégués des grévistes ont rencontré une résistance farouche de certains des leurs au moment de faire la restitution de la rencontre au prés de leurs camarades. Si d’aucuns pensent que les propositions sont raisonnable, d’autres par contre disent qu’il faut continuer le compagnonnage avec ceux qui avaient suivi la formation payante, car estiment-t-ils «c’est un bloc qu’il ne faut surtout pas dissoudre».

Des propositions qui sèment la discord dans les rangs des manifestants du moment que certains d’entre eux suggèrent l’arrêt de la grève. Ainsi le glas est sonné entre les deux camps car jusque là aucune solution n’est retenue. Pour rappel, les enseignants sortants de la Fastef avaient été démarchés par le ministre conseiller, directeur de Cabinet politique du président de la République, Mahmoud Saleh, pour rencontrer le Premier ministre.

La rencontre avec Aminata Touré qui s’est tenue le 19 novembre a accouché d’un compromis poussant les grévistes à suspendre leur mot d’ordre. Un comité technique composé de professeurs sortants, de représentants de la présidence de la République, du ministère de l’Education nationale ainsi que de la Primature a été ainsi mis en place pour étudier les modalités d’une «solution ponctuelle» au recrutement de ce contingent de professeurs. Ce dit comité devait explorer plusieurs pistes de recrutement, à savoir le public, le privé et les coopérations avec les Etats qui demandent au Sénégal des professeurs de français, selon le communiqué de la primature rendu public à cette occasion. Toutefois, le gouvernement avait fait savoir, en ce qui concerne le recrutement dans la fonction publique, qu’il agissait sous contrainte budgétaire et dans un souci d’équilibre de la masse salariale.

Cependant, les professeurs sortants qui estiment que le comité a déposé le rapport sur la table du gouvernement depuis plusieurs semaines, se sont lassés d’attendre en vain la réaction des autorités. Ainsi ils avaient repris la grève de la faim. Mais, en seulement quelques heures de diète les autorités leurs ont invité à la table des négociations.

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