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Morts de 2 manifestants à Khossanto : le ministre de l’Intérieur conduit une délégation du gouvernement à Kédougou
Publié le mercredi 13 septembre 2023  |  aDakar.com
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© aDakar.com par BL
Une délégation gouvernementale à Kédougou après les manifestations de Khossanto
Dakar, le 12 septembre 2023 - Le ministre de l`Intérieur a conduit une délégation gouvernementale à Kédougou après les manifestations violentes à Khossanto.
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Moins de 24 heures après la manifestation qui a eu lieu à Khossanto, dans le département de Saraya, région de Kédougou, le gouvernement a dépêché une délégation sur les lieux pour rencontrer les acteurs.

La manifestation a été provoquée par la modification de l'arrêté préfectoral relatif au recrutement de la main d'œuvre locale dans le secteur minier. La répression exercée par les forces de l'ordre a causé la mort de 2 personnes et fait plusieurs blessés.

À Kédougou, le ministre de l'Intérieur, Antoine Félix Diome, en compagnie de son collègue des Mines et de la Géologie, Oumar Sarr, a présidé une réunion de concertation avec les populations.
À l'entame de la réunion, le chef de la délégation a adressé les condoléances de l'Etat aux familles endeuillées et apporté un réconfort aux personnes blessées.

Dans la délégation officielle du gouvernement,il y avait également, Mamadou Saliou Sow, Ministre, auprès du Garde des Sceaux, Ministre de la Justice, chargé de la Promotion des Droits humains et de la Bonne gouvernance. La réunion a également enregistré la présence de Mariama Traoré, Gouverneur de la région de Kédougou, de Ousmane Sylla, Maire de la commune de Kédougou, ainsi que de plusieurs autres autorités.

Les populations ont exigé le départ du préfet de Saraya qui serait en cause dans la survenance des évènements. D'ailleurs, le coordonnateur du Forum civil Birahim Seck, après avoir exigé l'ouverture d'une enquête, soulignait que le préfet ne pouvait plus rester sur place.

Plusieurs organisations non gouvernementales de défense des droits humains dont Amnesty International Sénégal, la Raddho, la LSDH ou encore Africa Jom Center avaient demandé qu'une enquête indépendante et impartiale soit ouverte


Makhtar C.
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