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Les taux directeurs de la BCEAO parmi les plus bas (gouverneur)
Publié le mercredi 4 juin 2014   |  Agence de Presse Sénégalaise


Assemblée
© aDakar.com par DR
Assemblée banque mondiale/ FMI : Réunion de haut niveau sur le thème « vers une UEMOA plus dynamique et plus résiliente »
Ph : Le gouverneur de la BCEAO Tiémoko Meyliet Koné


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La Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) a des taux directeurs parmi les plus bas en Afrique, a soutenu mercredi son gouverneur, Thiemoko Meyliet Koné.

‘’C’est quelque chose qu’il faut prendre en considération parce que ces taux nous paraissent compatibles avec les besoins et le niveau de financements dont les économies ont besoin’’, a-t-il déclaré mercredi à Dakar.

Il s’exprimait au siège de l’institution, en marge de la cérémonie de clôture de la deuxième réunion ordinaire du Comité de politique monétaire (CPM) au titre de l’année 2014.

Selon le communiqué final lu par le directeur de la conjoncture et des analyses monétaires, Issa Djibo, le CPM a décidé de maintenir inchangés les taux directeurs à leurs niveaux en vigueur depuis le 16 septembre 2013. Le taux d’intérêt minimum de soumission aux opérations d’appels d’offres d’injection de liquidités et le taux d’intérêt du guichet de prêt restent respectivement à 2,5% et 3,5%.

‘’Il ne faut pas voir dans les taux le seul facteur de financement des économies, parce que, indépendamment du système bancaire, il y a des investisseurs privés qui investissent dans la zone UEMOA, et s’ils ne trouvent pas de taux plus rémunérateurs qu’ailleurs, ils ne viendront pas’’, a-t-il expliqué.

Donc, ‘’le niveau bas des taux directeurs n’est pas obligatoirement une bonne solution, mais c’est une solution qui doit permettre à la fois de financer les économies mais aussi d’attirer les capitaux dans notre zone’’.

‘’C’est important. C’est pourquoi l’équilibre est toujours à rechercher entre le taux qui est le meilleur en tenant compte de ces facteurs’’, a-t-il soutenu.

Concernant le taux de croissance qui reste encore relativement bas au niveau de l’Union (6,6%), le gouverneur a souligné que c’est une préoccupation qui est déjà prise en compte au niveau des Etats. Aujourd’hui, tous les Etats, pris individuellement, ont un programme interne de développement et de croissance, a-t-il relevé.

‘’Certains l’ont appelé Programmes d’émergence, d’autres ont donné un autre qualificatif, mais cela se résume pour un Etat à prévoir toutes les conditions qui doivent soutenir une croissance productrice d’effets sur l’emploi et sur le développement d’une façon générale des activités économique’’, a dit Thiemoko Meyliet Koné.

‘’C’est à ce prix justement que progressivement la lutte contre la pauvreté et l’émergence des économies pourra se faire’’, a-t-il ajouté. Pour lui, ‘’indépendamment de ces programmes nationaux, il y a des programmes régionaux qui sont conçus dans le cadre de l’UEMOA, pour que la consolidation des efforts internes puisse permettre aux économies de se développer en essayant d’être le plus interdépendant possible.

Concernant le rôle de la BCEAO dans le Programme économique régional (PER) mis en œuvre par l’UEMOA, le gouverneur de la BCEAO a précisé que la Banque centrale n’est pas une institution de financement, mais organise la possibilité pour les Etats de se financer sur le marché. A cet effet, elle a créé le marché de la dette publique pour permettre aux Etats de se financer.



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