Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Senegal    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Education
Article



 Titrologie



Sud Quotidien N° 6328 du 3/6/2014

Abonnez vous aux journaux  -  Voir la Titrologie

  Sondage



 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Education

Crise universitaire: Le Saes préconise une gouvernance administrative
Publié le mardi 3 juin 2014   |  Sud Quotidien


Ucad
© Autre presse
Ucad


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Le Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (Saes) a proposé la mise en place d’une gouvernance administrative incluant députés, leaders syndicaux ainsi que plusieurs représentants d’autres segments de la société comme cadre d’information claire et transparente, de communication et de sensibilisation des principaux destinataires que sont les étudiants afin d’anticiper sur les crises. Les responsables de ladite structure l’ont fait savoir, lors de la journée de réflexion sur la situation et le devenir de l’enseignement supérieur, tenue ce samedi, 31 mai, à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad).

L’histoire est à la fois l’étude des faits, des événements du passé et, par synecdoque, leur ensemble. Et comme les mêmes faits produisent les mêmes effets, l’enseignement supérieur du Sénégal n’a de cesse depuis des décennies à faire face à la violence et des grèves à répétition.

La solution à ces différents problèmes avait fait l’objet de proposition de la part du Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (Saes), et soumises aux autorités compétentes après une réflexion qui a associé députés, leaders syndicaux ainsi que plusieurs représentants d’autres segments de la société. Ces assises avaient pour objet, d’apporter des solutions non pas transitoires, mais pérennes, ou alors d’esquisser des débuts de solution à la crise universitaire. Voila comment, Seydi Ababacar Ndiaye, Secrétaire général du Saes, peint la situation inconvenante qui prévaut dans l’université publique. Il a fait cette lecture le samedi 31 mai dernier, lors de la journée de réflexion sur la situation et le devenir de l’enseignement supérieur.

Amsatou Sow Sidibé, membre fondateur dudit syndicat, qui a servi plus de trente ans à l’Université Chekh Anta Diop (Ucad), dans son intervention admet qu’il y a des problèmes. «L’Ucad souffre d’infrastructures, d’enseignants, de subventions, d’un pléthore d’effectifs, entre autres», a-t-elle soutenu. Et d’expliquer «il manque réellement de cadre de concertation et de dialogue tripartite entre les étudiants, le corps professoral, et l’Etat par le biais du ministère de l’enseignement supérieur pour pacifier l’espace universitaire qui, à son avis, «doit être un espace de lumière et non de terreur». «Ce maillon manquant devrait être mis à jour faute, de quoi le pire risque de se produire», avance-t-elle.

En esquisse de solution à ces maux, elle recadre et propose «une gouvernance administrative de l’Université publique qui ne sera pas l’interlocuteur directe du chef de l’Etat comme le préconisent ces pré locuteurs mais un relayeur intégrant le ministre en charge de la question», puisque, soutient-elle, l’ «architecture administrative l’a ainsi schématisé».

Mamadou Youry Sall, enseignant chercheur à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis au chapitre de l’impasse, avance qu’ «il y a une fracture au niveau de définition et de décision politiques, (instance d’application et d’administration), et le niveau institutionnel, (instance d’orientation stratégique d’administration et de délibération)». Et c’est ce qui explique, selon lui, «la situation actuelle sur la gouvernance de l’enseignement supérieur».

En réponse à la problématique, il offre, au niveau systémique deux instances; une d’orientation et de conseil et la seconde, instance de suivi et d’évaluation et de veille. Quant-au niveau institutionnel il préconise une instance d’orientation et d’appui. A cette réflexion des idées et des propositions pertinentes devant contribuer à apaiser le climat ont été agitées à savoir l’accès et l’augmentation du budget de fonctionnement dès l’ouverture de l’année académique, le renouvellement des équipements pédagogiques, la construction d’infrastructures de qualité et en quantité et la maitrise des statistiques du nombre d’étudiants dans les années à venir, ainsi que celui du corps professoral entre autre.

 Commentaires