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Procédure en diffamation: Abass Jaber ‘’pardonne’’ à Abdoulatif Coulibaly
Publié le mardi 3 juin 2014   |  Enquête Plus


Abdou
© aDakar.com par DF
Abdou Latif Coulibaly, ministre chargé de la promotion de la bonne gouvernance, porte parole du gouvernement
Jeudi 20 mars 2014- Le délai de dépôt des candidatures au élections locales du 29 juin prochain est réduit à 60 jours au lieu de 80 jours contenus dans le code actuel, a annoncé jeudi à Dakar, le porte-parole du gouvernement Abdou Latif Coulibaly , précisant que le nouveau délai est fixé au 30 avril prochain.


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Le procès en appel opposant Abass Jaber à l’actuel ministre de la Promotion de la Bonne gouvernance, Abdoulatif Coulibaly, n’aura pas lieu. Le patron de la Suneor a renoncé à son action contre l’ancien journaliste qu'il accusait de diffamation.



Finie la procédure en diffamation opposant Abass Jaber à l’ancien journaliste Abdoulatif Coulibaly. Le patron de la Suneor a renoncé aux poursuites contre l’actuel ministre de la Promotion de la Bonne gouvernance. Me Baboucar Cissé, conseil de l’industriel, a notifié le désistement de son client à la Cour d’appel de Dakar, la semaine dernière. Ainsi la juridiction d’appel a mis l’affaire en délibéré au 18 juillet prochain.

Alors qu’il était directeur de publication du magazine ‘’La Gazette’’, Abdoulatif Coulibaly avait été condamné, en avril 2011, à trois mois assortis du sursis. L’actuel ministre et deux de ses reporters avaient été reconnus coupables de diffamation et d’injures publiques. Ils avaient été condamnés à payer à Abass Jaber des dommages et intérêts d’un montant de 10 millions de francs CFA. Le trio avait été condamné sur la base d’articles publiés dans les numéros 49 et 63 du magazine ‘’La Gazette’’. Dans le premier numéro cité, le magazine avait publié un article relatif à une subvention dont le plaignant aurait bénéficié grâce à ses relations avec le président Wade.

L'article disait : ‘’L’État a accordé une subvention de 6 milliards et a imposé une Taxe conjoncturelle d’importation (TCI) de 25% pour protéger l’industrie de l’ami personnel du chef de l’État, en violation flagrante des textes de l’institution sous-régionale’’. Le second article incriminé était intitulé : ‘’Vente du patrimoine foncier de la Suneor, main basse sur 165 milliards’’. À travers un éditorial et d’autres articles, les journalistes révélaient que ‘’la gestion de la Suneor est l’illustration parfaite du fonctionnement atypique d’un régime néo-patrimonial (…)’’.

Privatisation de la Sonacos

Abdou Latif Coulibaly, auteur de plusieurs ouvrages hostiles à l’ancien régime libéral, avait fait appel. Il dénonçait à l’époque une conspiration contre lui. Entre temps, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts. Avec l’arrivée d’un nouveau régime marqué par la traque des biens mal acquis, Abass Jaber est cité parmi ceux qui ont transigé.

Toutefois, Aminata Touré confiait, dans une interview accordée à nos confrères de L’Observateur, qu’Abass Jaber "ne se situe pas nécessairement sur la traque des biens mal acquis. C’est surtout sur des aspects que nous avons contesté sur la privatisation de la Sonacos où nous estimons que l’État, sur certains aspects, a été lésé", disait-elle. Ministre de la Justice à l’époque, elle avait laissé entendre que ‘’les repreneurs de la Sonacos (Abass Jaber NDLR) ont accepté de combler ce déficit pour éviter un contentieux’’

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