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Après Khalifa et Khalifa: Sonko, le dernier « K »
Publié le jeudi 6 juillet 2023  |  Rewmi
Séminaire
© aDakar.com par LB
Séminaire du Mouvement national des cadres de Pastef (MONCAP)
Dakar, le 9 mai 2021 - Ousmane Sonko a présidé, dimanche 9 avril 2021, un séminaire organisé par le Mouvement national des cadres de Pastef (MONCAP) autour du numérique
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Après les cas Khalifa Sall et Karim Wade, Macky devrait aussi rapidement et d’une façon efficace, trouver une solution au cas Ousmane Sonko. Non pas de revenir sur sa condamnation. Parce que c’est l’affaire de la Justice, des procédures admissibles en droit pénal. Mais de trouver une issue qui puisse permettre à ce dernier, de dépasser cette situation de blocus de son domicile dans lequel se trouve actuellement le leader du Pastef. Car, même s’il a été condamné bizarrement par contumace, le blocus n’est pas un mode acceptable d’exécution d’une décision de justice.

Et comme on le sait, s’il était arrêté, il faudra reprendre son procès en annulant la décision de justice. Idem s’il le se constituait prisonnier. Alors, le blocus est pour maintenir un statuo de condamnation qui exclut le leader du Pastef de la présidentielle même s’il lui permet d’échapper à la prison.

Le seul hic, c’est que ses partisans ne l’entendent pas de cette oreille. Ils déclarent urbi et orbi que Sonko est leur candidat. Et qu’ils n’ont pas de plan B. Une détermination qui s’inscrit dans une ligne de radicalité que le leader a lui-même tracée.


Ce dernier promet d’ailleurs de se prononcer les prochains jours lui qui n’a pas réagi à la déclaration de non-candidature du Président Macky. C’est dire qu’après l’obstacle de la troisième candidature qui était un frein sérieux à la stabilité du pays, il faudra gérer avec le maximum possible de parcimonie et du même sens de la responsabilité, le cas Ousmane Sonko.

Macky l’a lui-même dit: Il reste le Président de la République jusqu’en avril prochain. Et il a le devoir de léguer un pays stable et apaisé socialement et politiquement. Cependant, toute la responsabilité ne lui incombe pas. Chaque sénégalais est aussi responsable de l’ordre et de sécurité publique en cela qu’il se doit, dans les actes de tous les jours, d’éviter de défier l’Etat et ses institutions.

En clair, rien ne se réglera par la violence. C’est seulement par le dialogue que l’on y arrivera. Il faudra ainsi continuer à ouvrir les couloirs du dialogue pour aider à faire libérer les prisonniers et à organiser des élections inclusives où tous les candidats qui en ont le profil vont y participer.


Si Macky réussit ce dernier pari, il aura relever un autre défi majeur gage d’une durable stabilité pour le Sénégal.


Assane Samb
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