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Un plan de développement préconise une limitation du nombre de boursiers
Publié le lundi 2 juin 2014   |  Agence de Presse Sénégalaise


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Le Plan de développement de l'enseignement supérieur et de la recherche au Sénégal pour la période 2013-2017 (PDESR 2013-2017) préconise que la politique de ''large accès'' à l'enseignement supérieur soit accompagnée pour les prochaines années d'une limitation du nombre de bénéficiaires de bourses et aides, ainsi que des œuvres universitaires, en raison de contraintes budgétaires.

"Dans un tel contexte, peut-on lire dans ledit Plan, l'Etat du Sénégal ne pourra plus continuer à attribuer une bourse ou une aide à tout étudiant accédant à l'enseignement supérieur public. Il ne pourra plus, non plus, assurer l'accès universel des étudiants au bénéfice des œuvres universitaires".

"Par ailleurs, le déséquilibre entre les dépenses publiques sociales et celles allouées à la pédagogie a atteint un niveau tel que c'est tout le système d'enseignement supérieur public, qui serait menacé d'effondrement, si rien n'est fait les années à venir'', fait valoir ce document publié ce week-end à Mbour, lors d'un atelier sur le rôle du Centre national de documentation scientifique et technique (CNDST) dans le nouvel environnement de l'enseignement supérieur et de la recherche.

En 2012, les dépenses pédagogiques de fonctionnement et les dépenses sociales s'élevaient à 60 milliards de francs CFA, soit 60% des dépenses courantes du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche. Cette tendance devrait être inversée dans les années à venir, selon ce document. Il est ainsi prévu de les limiter, en 2017 et 2022, à respectivement 50 et 40 pour cent des dépenses courantes de ce département ministériel.


Suivant cette perspective, sur la période 2013-2017, quelque 302 milliards de francs CFA seront investis pour l'accroissement physique des campus pédagogiques, l'amélioration de la qualité des enseignements, la gouvernance et la recherche.

De même, une enveloppe de 14,1 milliards de francs CFA sera allouée à l'amélioration de la qualité des enseignements, tandis que 26 milliards de francs CFA seront investis pour la gouvernance. La recherche, pour sa part, recevra 27 milliards de francs CFA.

Au total, il est prévu une progression des dépenses publiques totales sous l'effet de l'accroissement des effectifs des étudiants et du programme d'investissements. Celles-ci vont ainsi passer de 108 milliards en 2013 à 206 milliards de francs CFA en 2017.

Le pic noté en 2014 est à lier principalement à la construction de la deuxième université de Dakar, pour un coût total de 80 milliards de francs CFA. Les investissements publics devraient par conséquent retomber à près de 48 milliards de francs CFA en 2015.

Il ressort de la projection des dépenses publiques d'enseignement supérieur qu’en 2017, 7% du produit intérieur brut (PIB) seront alloués au secteur de l'éducation par l'Etat, contre 6,2% en 2013. A cela, il faut ajouter que la part de l’enseignement supérieur dans les dépenses publiques d'éducation devra passer de 21% en 2013 à 22% à l'horizon 2017.

Le financement public total alloué à l'enseignement supérieur devrait passer de 102,5 milliards en 2013 à 111 milliards de francs CFA en 2014, pour se porter à 141 milliards de francs CFA en 2017.

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