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Le Sénégal tente de regagner la confiance des partenaires après les émeutes
Publié le samedi 10 juin 2023  |  Agence de Presse Africaine
L`adoption
© aDakar.com par MC
L`adoption du code de la presse continue de faire débat au Sénégal
Photo: Revue de presse; Journaux
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Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA titrent principalement sur la tension autour de la condamnation de l’opposant Ousmane Sonko, motivant la réunion de la cheffe de la diplomatie sénégalaise pour « rassurer » les partenaires bilatéraux et internationaux même si les manifestations interdites de l’opposition risquent de raviver la situation.

Le Soleil revient sur la séance d’explications entre la ministre sénégalaise des Affaires étrangères, Aissata Tall Sall, et les ambassadeurs et chefs de missions diplomatiques accrédités à Dakar. Elle les a conviés hier à cette réunion pour donner la « part de vérité du gouvernement » sur les manifestations sanglantes de la semaine dernière liées à la condamnation à deux ans ferme de l’opposant Ousmane Sonko pour corruption de la jeunesse face à la masseuse Adji Sarr, qui le poursuivait pour viols et menaces de mort. Malgré la mort d’au moins 16 personnes et la destruction de plusieurs biens privés et publics par les émeutiers, « l’Etat rassure l’étranger » parce que « le gouvernement a rétabli l’ordre ».

Selon le quotidien national, Mme Sall a fait savoir aussi aux diplomates que des procédures judiciaires sont déjà ouvertes pour faire la lumière sur « les graves événements » enregistrés les 1er et 2 juin 2023 au Sénégal. Des mesures qui pourraient rassurer le corps diplomatique « préoccupé par la stabilité et la stabilité du Sénégal », d’après Bés Bi. « Le corps diplomatique déplore les pertes en vies humaines et exprime ses condoléances les plus attristées et sa compassion aux familles éprouvées », a souligné l’ambassadeur camerounais Jean Koe Ntonga, doyen du corps diplomatique accrédité au Sénégal qui a parlé au nom des différentes délégations.

Dans une « audience avec le patronat » sénégalais, le président Macky Sall s’est montré « sans concession », d’après L’Observateur. Le chef de l’Etat a fourni des « réponses fermes » sur les « manifestations » et le « troisième mandat », l’une des questions qui cristallise l’opinion nationale, même si le dirigeant sénégalais estime que « le seul cadre de discussion, c’est le dialogue national » auquel refuse de participer une partie de l’opposition dont Ousmane Sonko, classé troisième à la dernière présidentielle avec plus de 15% des suffrages et considéré comme la plus grande menace du régime en place. Face aux chefs d’entreprise, le président Sall s’est dit « plus que jamais déterminé à traquer les +casseurs+ » alors que la fête de la Tabaski, prévue à la fin de ce mois dans ce pays constitué de plus de 95% de musulmans, est « au cœur de ses préoccupations ».

Walf Quotidien aborde « les dessous d’un coup de fil » entre Emmanuel Macron et Macky Sall à la suite des manifestations violentes de la semaine dernière au Sénégal. « Selon Jeune Afrique, le président français a laissé entendre à son homologue sénégalais que Paris pourrait l’appuyer s’il décidait de se tourner vers d’autres horizons à l’issue de son mandat actuel. Une manière diplomatique, tranche le mensuel panafricain, d’encourager le chef de l’Etat sénégalais à ne pas briguer de troisième mandat en février 2024 », rapporte le quotidien privé.

Le Quotidien note que le Mouvement des forces vives de la nation (F24), qui lutte contre une éventuelle troisième candidature de Macky Sall en 2024, « piétine l’arrêté du préfet » de Dakar qui a interdit les manifestations de cette plateforme prévues dans la capitale vendredi et samedi. S’il prend acte de l’interdiction de l’autorité administrative sur le rassemblement qui était prévu à la Place de la nation aujourd’hui, le mouvement donne toutefois « rendez-vous demain sur la VDN à ses membres », un appel à manifester qui pourrait être source de tensions entre les forces de l’ordre après les violentes manifestations de la semaine dernière.

Sud Quotidien souligne que « le préfet bloque l’opposition » devant la volonté de la plateforme F24 de se rassembler ce vendredi après-midi à la place de la nation pour protester contre plusieurs griefs portés sur le régime en place tels que les bavures constatées dans certaines manifestations et les barricades de la police autour du domicile dakarois d’Ousmane Sonko en l’absence d’une décision de justice indiquant que le leader de l’opposition est en résidence surveillée.

Cependant, le préfet Mor Talla Tine « a décidé d’interdire ce rassemblement au motif de déclaration tardive et de non-respect des délais. Mais aussi au motif que les familles endeuillées par les manifestations du 1er, 2 et 3 juin dernier n’ont pas encore fait leur deuil. Prenant acte de la décision, la plateforme F24 donne rendez-vous aux Sénégalais à la marche pacifique prévue demain, samedi 10 juin, sur la VDN, non interdite, selon les organisateurs », rapporte le journal.
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