Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Senegal    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Économie
Article



 Titrologie



Enquête Plus N° 889 du 31/5/2014

Abonnez vous aux journaux  -  Voir la Titrologie

  Sondage



 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Économie

Développement économique: Les ingénieurs taclent le Plan Sénégal Émergent (PSE)
Publié le dimanche 1 juin 2014   |  Enquête Plus


Amadou
© Autre presse
Amadou BA


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Plusieurs mois après le lancement du Plan Sénégal Émergent (PSE), l’Association des professionnels des ingénieurs conseils au Sénégal (APICS) étale ses griefs. Et appelle à une meilleure concertation avec les décisionnaires du plan pour améliorer sa mise en œuvre.


Si le PSE fait l’unanimité dans les milieux économiques au Sénégal, il n’est pas du goût des cabinets d’Ingénieurs-conseils réunis mercredi dernier, autour de l’Association des Professionnels des Ingénieurs Conseils au Sénégal (APICS). Ainsi, ils ont émis ‘’quelques griefs’’ et des vives interrogations sur le Projet qui doit porter la croissance sénégalaise à 8%.

Pour son président Mamadou Daffé, ce programme qui a pour but de mettre le Sénégal sur les voies du développement, d’ici 2035 pour un montant de 10 297 milliards, souffrent d’un déficit de communication et d’un manque de prise en compte de plusieurs acteurs comme les ingénieurs qui n’ont pas été consultés. Toujours, selon Monsieur Daffé, le projet souffre de plusieurs ‘’ faiblesses’’ qui peuvent entraver sa bonne application.

A ses yeux toutes les conditions d’analyses et d’expertises des différents programmes phares n’ont pas été mis en œuvre, quand on sait que les PME et PMI constituent 80% du tissu économique.
''En effet, nous avons des interrogations sur l’efficacité du dispositif et des mécanismes de décisions (comité d’orientations stratégiques, comité de pilotage), qui doivent piloter les projets structurants autour des transports, de l’énergie et de l’agriculture.

Ainsi, nous ne savons pas qui de la Présidence, de la Primature ou du ministre chargé du Pse va coordonner la bonne marche du Pse’’, déclare l’ingénieur agronome. S'y ajoute, poursuit-il, que ''l’un des volets prioritaires, à savoir l’agriculture, qui monopolise 20 % des financements du Plan avec le projet phare de 200 fermes et de corridors céréaliers destinés à l’exportation, présente des failles.

Une autre source d’inquiétude de l’association est le démarrage tardif de la première phase de 9 projets parmi lesquels le programme d’accélération de l’habitat social qui devait être effectif depuis le mois d’avril. Selon l’ingénieur Daffe, au vu de l’agenda, l'on est en droit de s’inquiéter sur les 12 autres projets et autres réformes prévus dans la seconde phase du Pse en octobre 2014. Des programmes qui ne prennent pas en compte la territorialisation avec l’acte III de la décentralisation, à l'en croire.

 Commentaires