Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

Sénégal : incertitudes autour de la mort annoncée du chef rebelle Salif Sadio
Publié le mercredi 24 mai 2023  |  Agence de Presse Africaine
Salif
© Autre presse par DR
Salif Sadio, chef du front Nord du mouvement des forces démocratiques de la Casamance (MFDC, rébellion)
Comment


Traqué depuis mars 2022 par l’armée sénégalaise, le chef rebelle Salif Sadio serait mort, selon un média local.

Si la nouvelle se confirme, ce serait un grand pas vers la déstabilisation de la branche armée du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC). Selon la télévision privée Walf TV, Salif Sadio, l’un des chefs de l’aile militaire de ce groupe rebelle qui lutte depuis quatre décennies pour l’indépendance de la partie Sud du Sénégal, serait décédé lundi 22 mai, en fin d’après-midi.

Le média privé, qui cite le chef du village de Dialankine, situé dans la commune rurale d’Oulampane, dans la région de Ziguinchor (sud), n’a pas précisé les circonstances de ce décès. Journaliste à Dakaractu et spécialiste de la rebellion casamancaise, Chamsedine Sané a confié à APA n’avoir pas pour le moment d’ « éléments en mesure de confirmer la mort de Salif Sadio », précisant que l’annonce serait en réalité l’œuvre du fils du chef de village de Dialankine qui aurait vu l’information dans un groupe de discussion sur WhatsApp. Sans confirmer l’annonce de sa mort, des sources concordantes indiquent en revanche que le chef rebelle serait gravement malade.

Commandant de l’aile nord de la branche armée du MFDC, Salif Sadio, qui a rejoint le maquis dès les premières années de la rébellion en 1982, est traqué depuis mars 2022 par l’armée sénégalaise dans le nord-Sindian, non loin de la frontière avec la Gambie.

Farouchement opposé aux négociations entamées par une partie du mouvement irrédentiste avec le gouvernement du Sénégal, il s’était illustré en janvier de l’année dernière en capturant sept soldats sénégalais de la mission de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cédéao) en Gambie.

Dans une mise en scène minutieusement organisée, le chef rebelle avait montré ses captifs dans des conditions frisant l’humiliation. Depuis, sa tête semble avoir été mise à prix par les autorités sénégalaises qui n’ont pas encore réagi à l’annonce de sa mort supposée.

La semaine dernière, des pourparlers ont mené à un accord de dépôt des armes par l’aile du MFDC dirigée par Fatoma Coly, à la tête de 250 combattants. La cérémonie, qui s’est tenue à Mongone, dans la commune rurale de Djinaky, en basse Casamance, avait réuni des représentants de l’Etat et des facilitateurs.

AC/odl/APA
Commentaires

Sondage
Nous suivre
Nos réseaux sociaux

Comment