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Impact de la planification familiale en 2022: 908 décès maternels, 339 447 grossesses et 142 568 avortements à risque évités
Publié le jeudi 23 mars 2023  |  Rewmi
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© Autre presse par DR
CTE de Rufisque et Pikine : Révélations sur le variant Delta et les femmes enceintes
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La direction de la santé de la mère et de l’enfant a livré hier les chiffres de la planification familiale en 2022. Les statistiques révèlent que 908 décès maternels, 339 447 grossesses et 142 568 avortements à risque ont été évités sur environ 876 036 utilisatrices en 2022 de la planification familiale.
La célébration du 10e anniversaire de l’appel à l’action pour la survie de la mère et de l’enfant (DSME) a servi de tribune à la direction de la santé de la mère et de l’enfant pour livrer les chiffres de la planification familiale en 2022. Environ 876 036 utilisatrices ont été dénombrées en 2022. Les chiffres montrent que 339 447 grossesses, 142 568 avortements à risque et 908 décès de mères ont été évités. Selon le Dr Fanding Badji de la DSME, ces résultats contribuent à la réduction de la mortalité infanto-juvénile et de la malnutrition. « Les interventions à haut impact sur la mortalité maternelle, le suivi de la grossesse, de l’accouchement et l’humanisation des soins recentrés sur la personne contribuent à sauver des vies de mères. Il faut relever les défis par la création de la demande et la disponibilité continue des produits et services de qualité des services, faire face aux inégalités sociales et disparités entre les sexes, par le suivi-évaluation-recherche, l’approche multisectorielle, la capitalisation des interventions du secteur privé, le renforcement des interventions communautaires et la disponibilité de ressources humaines qualifiées », dit-il.

Pour le chef de service universitaire de pédiatrie à l’UCAD, Ousmane Ndiaye, le Sénégal est engagé à maintenir le taux de mortalité en dessus de 70% pour 100 000 naissances vivantes, le taux de mortalité infanto-juvénile en dessus de 25 pour 1000 naissances vivantes et le taux de mortalité néonatale en dessus de 12 pour 1000 naissances vivantes.

« Nous avons beaucoup de demandes en ressources humaines et très peu en offres, ce qui est essentiel pour pouvoir réduire ces mortalités », dit-il. Et de poursuivre : « Il faudra faire face aux ruptures fréquentes de médicaments car sur les interventions communautaires, cela pose problème avec le manque du SRO, le Zinc amoxicilline dispersible, l’absence de gratuité au niveau communautaire et la motivation des acteurs ».

En ce qui concerne la lutte contre le VIH, sur les 40277 PVVIH attendues, 93% connaissent leur statut sérologique, 79% étaient sous TAR et 69% avaient une charge virale supprimée. Ce qui démontre une baisse de la transmission mère-enfant de 7.2 à 3.1% entre 2008 et 2009.

NGOYA NDIAYE
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