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Le Quotidien N° du 4/12/2013

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Violences électorales de 2012 : 10 millions à chaque victime
Publié le jeudi 5 decembre 2013   |  Le Quotidien


Violences
© Autre presse par DR
Violences électorales de 2012 : 10 millions à chaque victime


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Lors de l’examen de son budget à l’Assemblée nationale, le ministre de la Justice a annoncé que 7 victimes des violences électorales seront indemnisées chacun à hauteur de 10 millions de francs Cfa.
C’était une revendication des persécutés de la Place de l’Obélisque. Depuis presque deux ans, des membres de la Société civile et d’autres hommes politiques réclamaient l’indemnisation des victimes des violences électorales. Après l’étudiant Mamadou Diop, écrasé par un dragon de la police, qui a été intégré à titre posthume dans la Fonction publique, le gouvernement a décidé d’indemniser les familles de sept victimes des violences électorales de 2011-2012, en leur versant 10 millions de francs Cfa «dans les prochains jours». Devant les députés lors du vote du budget de son ministère, Me Sidiki Kaba a rendu publique cette mesure gouvernementale.
D’après lui, «la commission créée par les autorités pour s’occuper des indemnisations a fini son travail avant-hier (lundi). Une décision a été prise pour les sept cas de mort. Dix millions de francs Cfa seront alloués dans les prochains jours à leur famille», dévoile Me Kaba. «C’est une proposition de la Commission d’indemnisation, au sein de laquelle les ministères suivants avaient chacun un représentant : la Justice, les Forces armées et l’Intérieur, en plus de l’Agent judiciaire de l’Etat. Ils ont proposé 10 millions de francs Cfa pour la famille de chacune des victimes», précise le ministère de la Justice. Il s’agit de 22 personnes qui ont été identifiées comme celles qui ont subi «des préjudices dans des circonstances ayant un lien direct avec les violences électorales de 2011-2012», insiste le garde des Sceaux. «L’identification des victimes s’est déroulée de manière objective», insiste Sidiki Kaba. Il reste néanmoins une exception : le président du Comité sénégalais des droits de l’Homme (Csdh), Alioune Tine, n’était pas éligible aux indemnisations prévues par le gouvernement. A l’époque président de la Rencontre africaine des droits de l’Homme (Raddho), il était à la tête du M23 qui luttait contre la troisième candidature de Me Abdoulaye Wade, candidat à sa propre succession. Lors des affrontements (23 juin 2011), il s’était blessé en manifestant publiquement en compagnie des milliers de jeunes contre la modification de la Constitution dont le soubassement est la suppression du quart bloquant et l’instauration du ticket Président- vice-président lors de la Présidentielle de 2007. Le projet avait fait pschitt devant la pression populaire. A l’époque, des manifestations organisées lors de la cam­pa­gne électorale ont provoqué une dizaine de morts entre fin 2011 et 2012 à Dakar et dans d’autres villes. Sans lier la décision gouvernementale aux pressions des familles des victimes, il faut savoir qu’un Collectif avait été créé et avait annoncé en novembre son intention de saisir les juridictions internationales, après avoir dénoncé «l’inertie volontaire des autorités sénégalaises», en ce qui concerne l’indemnisation de ses membres. Il faut savoir que le budget du ministère de la Justice a été approuvé à l’unanimité à 30 945 318 640. Soit une hausse de 3,62% par rapport à l’exercice précédent.

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