Macky Sall-Abdoulaye Wade : Souleymane Ndéné Ndiaye offre sa médiation #aDakar

Politique

Macky Sall-Abdoulaye Wade : Souleymane Ndéné Ndiaye offre sa médiation

Publié le mardi 27 mai 2014 | Le Soleil

© Agence de Presse Africaine par EAG
Abdoulaye Wade visite la Grande mosquée mouride en construction à Dakar
Me Abdoulaye Wade s`est rendu, ce dimanche 5 mai, à la grande mosquée en construction sur son initiative sur le site de l`ex terrain foyer. Photo: Souleymane Ndéné Ndiaye, ancien premier ministre du Sénégal

Vos outils

REAGISSEZ

Vidéos

Sidy Lamine Niass critique violemment Macky Sall

- 25/4/2014

Dans le dossier

Activités des partis politiques 2014

L’ancien Premier ministre, sous Abdoulaye Wade, Souleymane Ndéné Ndiaye qui s’entretenait hier avec la presse dans un hôtel de la place, à Kaolack, a déclaré qu’il était prêt à jouer les bons offices entre le président de la République, Macky Sall et Abdoulaye Wade, pour un rapprochement entre « le père et le fils », si on le lui demandait.

L’ancien Premier ministre, Souleymane Ndéné Ndiaye a déclaré à Kaolack, qu’il est prêt à jouer les bons offices entre le chef de l’Etat et l’ancien président Wade si on le lui demandait. Souleymane Ndéné Ndiaye trouve anormale la brouille entre ces deux hommes, « à un moment où la famille libérale a besoin de se retrouver ».

« Il est temps, souligne-t-il que Macky Sall retrouve la raison et chemine avec sa famille naturelle ». Il a ajouté, que « l’Acte 3 de la décentralisation est une catastrophe nationale, puisqu’ayant été une œuvre mal pensée et lancée dans la précipitation sans véritables concertations ».

Selon lui, une réforme aussi importante de la décentralisation qui agit jusque dans les fondements de l’Etat et influe sur la vie des citoyens, doit être partagée, amplement.
Souleymane Ndéné qui a salué l’idée de la création de l’agence de sécurité de proximité, a dit que la crise universitaire était mal venue, avant de condamner l’usage de la violence d’où qu’elle vienne. Aussi, a-t-il demandé la libération des étudiants arrêtés, avant de dire que la place de ces derniers n’était pas en prison, mais dans les amphithéâtres. Tête de la liste majoritaire du Pds à la départementale, Souleymane Ndéné Ndiaye a une fois de plus réaffirmé son ancrage au Pds qu’il ne quittera que pour suivre sa propre voie s’il était amené à le faire. Il est revenu sur la solidité de ses liens avec Me Wade, ce qui ne peut pas l’empêcher d’être ami avec Macky Sall. « Dans la vie, on est des amis, mais, politiquement, nous avons des convictions différentes », a-t-il martelé.

Le maire de Guinguénéo déclare assumer son choix, celui de s’engager à Kaolack, son nouveau territoire politique. « Je ne me suis jamais séparé de ma ville natale et de mes origines, même si j’ai des attaches sérieuses à Guinguénéo où j’ai été orienté par Me Wade, en un moment donné de l’histoire de cette cité où j’ai vécu et où repose pour l’éternité mon père », a-t-il dit. Selon lui, ceux qui disent que Souleymane Ndéné Ndiaye n’a rien fait pour Kaolack, se trompent lourdement. « J’ai beaucoup fait pour cette ville et pour ses cadres, sans compter les jeunes et en général, les populations, dans leur grande majorité », a-t-il souligné. A son avis, il est tout à fait naturel qu’au moment où « la ville traverse les pires moments de son existence, depuis deux années de mauvaise gestion, que je m’engage pour redorer son blason ».

Concernant ses rapports avec le comité directeur du Pds où il se faisait remarquer par son absence, Souleymane Ndéné Ndiaye a déclaré qu’il s’abstenait volontairement de participer à ces assemblées générales pour éviter que ses positions et ses déclarations, souvent tranchantes, ne soient interprétées négativement. « Mais en ce qui concerne la prochaine rencontre des membres du Cd convoquée par Me Abdoulaye Wade, j’y participerai volontiers », a indiqué M. Ndiaye qui, interpelé sur son sentiment à propos de la traque des biens supposés mal acquis, a déclaré que n’ayant jamais été impliqué dans aucun scandale financier et n’ayant fait l’objet d’aucun audit, il n’avait rien à craindre. « Je n’ai aucun bien mal acquis », dira-t-il fermement.
Cependant, il dit « soupçonner un parfum de politique dans la traque des biens mal acquis ».

Commentaires