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Ebola, un virus très contagieux et hautement mortel pour l’homme (ENCADRE)
Publié le lundi 26 mai 2014   |  AFP


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© AFP par MSF
Les Médecins Sans Frontières mettent ​​en place l`équipement de protection contre le virus de la fièvre d`Ebola


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DAKAR - Le virus Ebola, qui a tué plus de cent personnes en Afrique de l’Ouest depuis janvier, figure parmi les plus contagieux et mortels chez l’homme, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Selon un bilan du 23 mai de l’OMS, 146 cas confirmés d’Ebola - dont 95 décès - ont été enregistrés en Guinée, y compris dans la capitale Conakry.

Ces 146 cas font partie d’un total cumulé de 258 cas de fièvre hémorragique virale (dont 174 mortels) recensés en Guinée. Les types de virus à l’origine des autres cas n’ont pas été précisés.

Le virus Ebola a également touché le Liberia voisin. Selon les données actualisées de l’OMS, il y a eu 6 cas d’Ebola confirmés sur un total de 12 cas de fièvre hémorragique dont 9 mortels.

En Sierra Leone, le gouvernement a annoncé qu’un cas d’Ebola a été confirmé sur quatre décès de fièvre hémorragique. Ces quatre décès ont été enregistrés sur onze cas suspects.

Des cas suspects ont également été signalés au Mali mais les analyses ont exclu la présence du virus Ebola.

Ce virus, qui provoque des "fièvres hémorragiques" tire son nom d’une rivière du nord de la République démocratique du Congo (RDC) où il a été repéré pour la première fois en 1976, alors que ce pays s’appelait le Zaïre.

Depuis, il a provoqué la mort de quelque 1.400 personnes. Le taux de mortalité
peut atteindre 90% chez l’homme.

Ce virus de la famille des Filoviridae (filovirus), comptant plusieurs espèces (Zaïre, Soudan, Côte d’Ivoire, Bundibugyo, Reston) se transmet par contact direct avec le sang, les liquides biologiques ou les tissus des sujets infectés.

On juge que les rituels funéraires, au cours desquels les parents et amis sont en contact direct avec le corps du défunt, jouent un rôle important dans la transmission. Le virus Ebola peut également se transmettre par manipulation d’animaux porteurs du virus, vivants ou morts.

Malgré tout, la cause première des poussées épidémiques reste mystérieuse et le réservoir naturel du virus demeure inconnu même si on estime qu’il se situe dans les forêts tropicales d’Afrique et du Pacifique occidental.
Certaines études montrent que la chauve-souris participerait au cycle de transmission du virus.

Après une période d’incubation de deux à 21 jours, la "fièvre hémorragique à virus Ebola" se caractérise souvent par une brusque montée de température, avec une faiblesse intense, des douleurs musculaires, céphalées et maux de gorge.

Elle est souvent suivie de vomissements, diarrhées, éruptions cutanées,insuffisance rénale et hépatique et hémorragies internes et externes. Les cas graves sont placés en unité de soins intensifs et les malades, déshydratés, doivent être mis sous perfusion.

Il n’existe aucun traitement ni vaccin spécifiques pour la fièvre hémorragique à virus Ebola. Plusieurs vaccins candidats sont en cours d’essai mais il va falloir attendre encore peut-être des années avant qu’un vaccin ne puisse être utilisé, même si des chercheurs américains ont annoncé en décembre 2011 avoir mis au point un vaccin efficace à 80% chez la souris.

Parallèlement un nouveau médicament "prometteur" est en cours d’évaluation
en laboratoire, selon l’OMS.


doc-lch/cs/stb/sba

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