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Sud Quotidien N° 6322 du 26/5/2014

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Violence à l’Ucad: Le Saes accuse l’Etat
Publié le lundi 26 mai 2014   |  Sud Quotidien


UCAD:
© Autre presse
UCAD: violents heurts opposent étudiants et forces de l`ordre
Dakar, le 21 Mai 2014- L`avenue Cheikh Anta Diop de Dakar a été le théâtre de violents heurts entre étudiants et policiers.


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Invité du jour de "Objection", l'émission politique de la radio Sud Fm, hier dimanche , le Pr Seydi Ababacar Ndiaye, Secrétaire général du Syndicat autonome de l'Enseignement du supérieur (Saes) est d'avis que l'Etat n'avait pas besoin de faire intervenir les forces de l'ordre dans le campus social pour régler une question de paiement de bourses.

L'Etat est le seul responsable des violences perpétrées à l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar(Ucad) la semaine dernière, estime le Pr Seydi Ababacar Ndiaye, Secrétaire général du Syndicat autonome de l'enseignement du supérieur (Saes). Invité du jour de "Objection", l'émission politique de la radio Sud Fm, il a indiqué que ces violences résultent d'une mauvaise gestion de la question de l'enseignement supérieur par les actuels tenants du pouvoir.

L'option de faire intervenir les forces de l'ordre jusque dans le campus social à la poursuite des étudiants dont le seul tort est de réclamer leurs bourses, de l'actuel gouvernement, démontre qu'il est en perte de vitesse mais aussi qu'il n'a pas de programme alternatif pour faire sortir l'enseignement supérieur de la crise dans laquelle il est plongé. «C'est regrettable ce qui s'est passé. On n'avait pas besoin d'en arriver là. Et c'est dommage. L'Etat a donné une mauvaise habitude aux étudiants.

Chaque année, c'est la même situation qui revient, il faut qu'ils passent à l'action avant de percevoir leurs bourses», a déploré le professeur Seydi Ababacar Ndiaye. Selon le secrétaire général du Saes, "ces violences sont le résultat de la violation flagrante de la loi 94-79 relative aux franchises universitaires avec la présence policière dans l'espace universitaire depuis le 21 novembre 2013".

Prenant ainsi le contre-pied du ministre de l'Enseignement supérieur qui a imputé à l'ancien président Me Wade la responsabilité de ces violences, Seydi Ababacar Ndiaye souligne que l'octroi des bourses à l'université ne s'est jamais fait sur la bases de l'excellence. Selon lui, contrairement à ce que dit le ministre Mary Teuw Niane, l'attribution des bourses est guidé par le souci de lutter contre les inégalités sociales entre les enfants de pauvres et de riches. Estimant que ce dernier doit se départir de son discours de va-t'en guerre, le Sg du Saes souligne que seul l' investissement conséquent de capitaux peut faire sortir l'enseignement de l'impasse dans laquelle elle se trouve aujourd'hui.

Sous ce rapport, il a invité le chef de l'Etat, à mettre sur pied, conformément aux recommandations des concertations sur l'enseignement supérieur, le comité mixte chargé du suivi et de la mise en œuvre de l'ensemble des recommandations.

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