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Le Soleil N° 13199 du 24/5/2014

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Pape Diouf, ministre de l’hydraulique et des l’assainissement : « Le Sénégal a une expérience qui peut être vendue en Afrique »
Publié le lundi 26 mai 2014   |  Le Soleil


Semaine
© aDakar.com par DF
Semaine africaine de l’eau: une dynamique pour l’atteinte des OMD, selon Pape Diouf
Dakar, le 13 Mai 2014- La cinquième semaine africaine de l’eau du Conseil des ministres africains (AMCOW) qui se tiendra du 26 au 31 mai prochain à Dakar vise à créer une dynamique pour l’atteinte des OMD en eau et assainissement et la mise en œuvre de la vision africaine de l’eau à l’horizon 2025, a indiqué Pape Diouf, ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement. Photo: Pape Diouf, ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement


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A la veille de la semaine de l’Eau, le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Pape Diouf, en déplacement dans les régions Centre du pays, situe ici l’importance de l’évènement et la place que lui accorde le gouvernement dans l’atteinte des Omd.
Monsieur le ministre, c’est ce matin que s’ouvre officiellement, à Dakar, la cinquième semaine nationale de l’eau. Quelle est la particularité de l’édition de cette année ?
Le Sénégal, notre pays, célèbre aujourd’hui, et cela pendant sept jours, la Semaine nationale de l’eau qui aura la particularité de regrouper à Dakar 53 pays membres de l’Union Africaine et le Maroc qui y sera en qualité d’observateur. C’est dire l’importance que revêt, cette année, cet évènement qui vient au bon moment, c'est-à-dire juste après l’évaluation, autrement dit la revue annuelle du Papem/BA, un programme qui a été financé à hauteur de 11 millions d’Euros par le Royaume de Belgique et qui aura permis de réaliser plusieurs systèmes d’adduction d’eau et des ouvrages d’assainissement pour améliorer sensiblement l’accès des populations des régions de Kaolack, Kaffrine, Fatick et Diourbel à des services améliorés d’eau et d’assainissement. Comme je disais donc, c’est un grand évènement venu à un moment propice, c'est-à-dire juste après la revue annuelle du Papem/BA.
Par conséquent, l’occasion sera offerte au Sénégal, notre pays, de disposer d’une expérience à présenter. Une expérience qui peut être vendue aux autres pays. C’est en conséquence un honneur pour nous de pouvoir montrer, dès le démarrage de la semaine, que le Sénégal a fait de gros efforts. Cela montre également que nous sommes sur la bonne voie et qu’avec l’ensemble des Africains, si nous conjuguons nos efforts, nous serons crédibles vis-à-vis des partenaires.

Concrètement, que peuvent attendre des Africains de cette rencontre ?
La rencontre de Dakar sera une occasion à saisir pour l’Afrique de prendre à bras le corps les différentes questions liées à l’eau potable et à l’assainissement, mais surtout de prendre des engagements de nous aligner sur le reste du monde et d’avoir de l’eau potable et un assainissement adéquat. Il faut d’ailleurs dire que cette organisation a été mise en place en 2002, c’est-à-dire au moment où le président de la République actuel, M. Macky Sall, était ministre de l’Hydraulique. A ce titre, il faisait partie des ministres fondateurs de cette organisation. Ainsi, c’est un honneur qu’on va faire à notre pays, mais également à notre président qui a participé à la création de cette structure qui vient à Dakar se pencher sur la problématique de l’eau de qualité et de l’assainissement.

Quelle place l’accès à l’eau potable occupe-t-il dans la politique gouvernementale ?
L’accès à des services sociaux de base pour les populations sénégalaises constitue un des piliers phares de la politique du Gouvernement en matière de développement. C’est dans cette optique que le ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement s’emploie à déployer toutes les ressources nécessaires pour mettre en œuvre des programmes et projets en vue de mettre à la disposition des populations, partout au Sénégal, une eau potable et des infrastructures d’assainissement adéquates.
C’est cela qui explique d’ailleurs ma présence dans les régions de Kaolack et de Kaffrine dans le cadre d’une tournée qui, non seulement, s’inscrit en droite ligne de ces considérations, mais matérialise surtout la phase opérationnelle des orientations de la politique gouvernementale définie par le président de la République, M. Macky Sall et mise en œuvre par le Premier ministre, Madame Aminata Touré. Ces orientations visent à changer positivement les conditions de vie de nos populations, en particulier celles vivant en milieu rural, dans une cadence accélérée, conformément aux axes de la Stratégie nationale de développement économique et sociale et du Plan Sénégal émergent.

Qu’est-ce qui explique votre présence pendant deux jours dans les régions de Kaolack et de Kaffrine, juste la veille de l’ouverture de la Semaine nationale de l’eau prévue le lundi 26 mai ?
Nous avons inauguré des forages dans les régions de Kaffrine et de Kaolack, une occasion qui nous a permis de nous rendre compte des efforts de l’Etat, mais également de rendre hommage aux partenaires qui nous ont accompagnés, la Bad à Kaffrine et le Royaume de Belgique dans la région de Kaolack. Il y a lieu de remercier ces partenaires qui nous appuient dans cette lutte permanente pour l’amélioration des conditions d’accès à l’eau potable de nos populations. On s’est fixé des objectifs. Evidement, le gouvernement du Sénégal, d’année en année, fait de gros efforts dans ce cadre, mais cela ne suffit pas. Il faut faire appel à des partenaires qui, non seulement se sont engagés, mais qui s’inscrivent dans la continuité. Les résultats dans les deux régions visitées forcent le respect avec 153 forages réalisés à Kaffrine et plus de 100 à Kaolack, sans compter les réalisations en cours et celles qui le seront. Dans deux ans, ces deux régions pourront atteindre la couverture universelle, c'est-à-dire couvrir à cent pour cent toutes les localités.
D’ailleurs, le Gouvernement s’est engagé à mettre à la disposition de tous de l’eau potable ; ce qui fait que l’hydraulique et l’assainissement figurent en bonne place dans le Pse. Il y a des partenaires qui ont commencé à financer, on peut être confiant que dans l’avenir on peut atteindre cet objectif.

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