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L’Association des gynécologues-obstétriciens va renouveler son bureau en juin
Publié le dimanche 25 mai 2014   |  Agence de Presse Sénégalaise


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© Autre presse par DR
La ministre de la Santé et de l’Action sociale, Awa Marie Coll Seck


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L’Association sénégalaise des gynécologues-obstétriciens (ASGO) a décidé samedi de renouveler son bureau le 21 juin prochain, lors d’une assemblée générale.

Cette décision a été prise au dernier jour de la première édition des ''journées de gynécologie-obstétrique'', qui se tenait depuis jeudi, à Dakar.

''On n’a plus besoin de (…) montrer que l’alternance démocratique et le renouvellement des équipes dirigeantes sont les gages du renouveau et de la vitalité des organisations'', a expliqué le président de l’ASGO, le professeur Cheikh Tidiane Cissé, lors de la cérémonie de clôture des ''journées de gynécologie-obstétrique''.

L’association qu’il dirige n’échappe pas à cette règle, a-t-il dit.

''L’équipe que nous avons eu à conduire espère avoir modestement contribué à la construction d’un socle solide, sur lequel les plus jeunes pourront écrire de nouvelles et belles pages pour l’ASGO'', a ajouté M. Cissé.

Les ''journées de gynécologie-obstétrique'' se tiendront tous les deux ans, a-t-il annoncé.

''Elles sont un avantage pour les professionnels africains de la santé, dans la mesure où nous faisons venir les meilleurs experts mondiaux'', a souligné le président de l’ASGO.

Durant trois jours, les jeunes gynécologues ont eu l’occasion d’améliorer leurs connaissances et de mettre à jour leurs connaissances, notamment en matière de mortalité maternelle et néonatale, en ce qui le cancer du col, l’hémorragie du post-partum, l’éclampsie et les fibromes, selon M. Cissé.

''Mais toutes ces compétences ne suffisent pas. Nous avons besoin d’infrastructures de qualité, et je ne doute pas que les recommandations faites aux autorités médicales leur permettront de nous aider davantage à satisfaire les besoins de santé des femmes'', a-t-il encore dit.

Il estime que ''le Sénégal regorge de talents dans le domaine de la médecine, mais il lui manque des outils et des infrastructures capables de faire éclore ces talents''.

Selon son président, l’ASGO est d’avis que les médecins généralistes peuvent donner des prestations en matière de gynécologie, dans les zones où il n’y a pas de spécialistes de cette branche de la médecine.

''L’Etat n’a pas croisé les bras. Il y a une amélioration par rapport aux années passées, mais cela reste insuffisant dans la mesure où certaines régions sont sans gynécologue. Il faudra mettre en place un système de motivation, pour que le gynécologue affecté à l’intérieur du pays puisse y rester'', a-t-il poursuivi.

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