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«Il n’est pas admissible que l’on massacre les enfants dans les campus universitaires»
Publié le samedi 24 mai 2014   |  l'observateur


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© Autre presse par DR
Le leader du parti Rewmi, Idrissa Seck


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Le président du parti Rewmi, Idrissa Seck a craché du feu sur le régime actuel qui en plus d’être incapable de financer l’Education envoie les Forces de l’ordre massacrer les étudiants.

Idrissa Seck, président de Rewmi, est catégorique : Macky Sall est incapable de gérer le Sénégal. Les violences perpétrées par les Forces de l’ordre à l’Université Cheikh Anta Diop sur les étudiants en constituent la plus belle preuve. «Je voudrais faire une mention sur un sujet grave. C’est ce qui arrive actuellement dans nos campus universitaires. L’éducation est au cœur du développement de toute nation. Le principal moteur de croissance dans le monde, c’est le savoir. Quand nous avons la chance d’avoir une jeunesse aussi douée, aussi brillante, comment comprendre qu’au Sénégal plus de 4 300 bacheliers ne soient pas orientés, plus de 800 orientés n’aient pas la possibilité de s’inscrire», a dit d’emblée Idrissa Seck.

Il est inacceptable que les Forces de l’ordre massacrent nos enfants dans les campus universitaires

Très en verve, Idrissa Seck, a craché du feu sur Macky Sall. «Avant de songer à distribuer des bourses familiales, occupons-nous de cette élite qui a la capacité d’acquérir rapidement un savoir, de rentrer dans le monde de la production, d’élargir notre gamme de richesses et de permettre un prélèvement qui autorisera le financement des générations suivantes. Il ne faut pas qu’on considère cette question comme une question politicienne ou légère, c’est le cœur du développement de la Nation qui est touché. Il est totalement inacceptable quand plus d’être incapable de financer notre éducation, que les Forces de l’ordre rentrent dans les campus universitaires pour massacrer nos enfants. Je lance un appel solennel aux gouvernants pour leur dire que si l’éducation s’effondre au Sénégal, je ne parle même pas d’émergence, mais on ne restera pas en surface. Si l’éducation s’effondre, le principal moteur de notre développement futur sera compromis. Il faut que cette question intéresse chaque Sénégalais. Il n’est pas admissible que l’on massacre les enfants dans les campus universitaires», a-t-il martelé.

Idrissa Seck a jeté des piques dans le jardin de ses contempteurs qui ont colporté des rumeurs pour dire qu’il était malade. «Je me porte bien. Je suis la tête de liste dans la commune de Thiès-Ouest et dans le département. Et je ne mets pas de structures formelles de campagne électorale parce que chaque Thiessoise est ma directrice de campagne, chaque Thiessois, mon directeur de campagne. Après la victoire, ce sera une gestion participative que nous initierons. Et tout le monde participera», a-t-il souligné. Confiant de sa victoire, Idrissa Seck soutient qu’il ne battra même pas campagne à Thiès.

Toutefois, il ira faire quelques visites de proximité au domicile de quelques militants. «Gagner Thiès ne constitue pas le nœud du problème. Il s’agit de mettre en selle tous les fils de Thiès qui peuvent apporter leur expertise au développement de leur localité», confie-t-il. Dans la salle du Cyber Campus pleine comme un œuf, Idrissa Seck a rendu hommage à Détier Fall, Fatou Sock et à tous ceux qui se sont investis pour installer dans toutes les collectivités locales du Sénégal et dans les 37 pays de la diaspora où l’on vote le parti Rewmi. Idrissa Seck qui a listé les carences du Président Macky Sall s’est fixé comme objectif de monter une équipe alternative à l’équipe actuelle qui a montré ses limites. «Tant qu’il me restera un souffle de vie, je le consacrerai au développement et au rayonnement de Thiès. Que ceux qui viennent vous dire que j’ai l’intention d’abandonner Thiès déchantent. La fondation sur laquelle je compte me tenir pour aller à la conquête du Sénégal et de l’Afrique, c’est Thiès. Le Sénégal est la plateforme sur laquelle j’entends me reposer pour contribuer à la construction des États-Unis d’Afrique», souligne-t-il. Et pour ce projet, Idrissa Seck dit en avoir longuement discuté avec Cheikh Tidiane Gadio qu’il a rencontré dans un avion au cours d’un voyage.

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