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Démarrage d’un dialogue inclusif sur un programme d’éradication de la faim
Publié le vendredi 23 mai 2014   |  Agence de Presse Sénégalaise


Aminata
© aDakar.com par DF
Aminata Mbengue Ndiaye
Ministre de l`élevage


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Les acteurs nationaux impliqués dans la mise en œuvre du programme AGIR (Alliance globale pour l'initiative résilience au Sahel) ont entamé, vendredi à Dakar, un dialogue inclusif pays, pour la réalisation des objectifs dudit programme, parmi lesquels l'éradication de la faim et de la malnutrition en Afrique de l'Ouest.

Ce programme est placé sous le leadership politique et technique de la Communauté des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) et de l'Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA).

Il vise à "réduire structurellement et de manière durable la vulnérabilité alimentaire et nutritionnelle et d'éradiquer la faim et la malnutrition d'ici 20 ans en Afrique de l'Ouest".

Le programme AGIR est doté une "feuille de route régionale qui consiste à assurer une bonne nutrition aux populations en traduisant les objectifs convenus pour l'ensemble de la région en actions visant à renforcer la résilience de l'agriculture au niveau national et régional", a expliqué le ministre de l'Elevage, Aminata Mbengue Ndiaye.

"Le Sénégal adhère à cette initiative et lance le processus dont les plates-formes multisectorielles et multi-acteurs de dialogue inclusif permettront d'analyser les politiques et programmes existants, d'identifier les priorités en matière de résilience et de définir des cadres opérationnelles de mise en œuvre de financement et de suivi-évaluation", a souligné Mme Ndiaye, qui représentait son homologue en charge de l'Agriculture et de l'Equipement rural.

Le programme dont le caractère impose l'implication de toutes les parties prenantes, ambitionne de "coaliser un plus grand nombre d'acteurs et de moyens en s'appuyant sur les programmes, les structures et les mécanismes existants", a-t-elle précisé.

"Dans cette dynamique, a indiqué Aminata Mbengue Ndiaye, la société civile, le secteur privé et leurs plateformes sont particulièrement interpellées, car sans elles aucune initiative de développement durable ne pourrait aboutir".

Le souhait du gouvernement est d'arriver à nourrir "au mieux et durablement les Sénégalais", pour positionner le Sénégal sur les marchés internationaux en profitant de ses atouts et avantages comparatif, selon le ministre de l'Elevage.

Pour y arriver, "le gouvernement du Sénégal doit d'abord baisser la prévalence de la malnutrition chronique globale, diminuer le pourcentage des populations structurellement vulnérables à l'insécurité alimentaire et nutritionnelle et augmenter significativement le taux de couverture des besoins alimentaires par la production agricole", a précisé Aminata Mbengue Ndiaye.

Elle a salué le partenariat politique inscrite "dans la durée" et liant la CEDEAO, l'UEMOA et le CILSS, sous l'impulsion du club du Sahel et au bénéfice de "l'efficacité des initiatives sahéliennes et ouest africaines".

L'atelier ainsi organisé sur ce sujet vise à lancer un dialogue inclusif pays dans le cadre de ce programme pour "recueillir la participation active de tous les acteurs concernés par le processus de déclinaison des propriétés résilience pour notre pays", a souligné Maimouna Lô Guèye, point focal du programme AGIR au Sénégal.

Il s'agira d'informer et de renforcer l'appropriation au niveau national du concept AGIR, de favoriser la mise en place de la plateforme de dialogue inclusif et de s'accorder sur un chronogramme de conduite du processus, a-t-elle expliqué.

En 2012, 18 millions de personnes ont été touchées par la faim et la malnutrition à travers 8 pays de la région du Sahel, a rappelé le point focal de AGIR. Partant de cette situation, la Commission européenne a convoqué une réunion extraordinaire le 18 juin 2012 dans l'objectif de répondre à l'urgence, sur le court terme, et établir un nouveau partenariat pour renforcer la résilience au Sahel sur le plus long terme.

La conclusion de cette réunion a consisté en une déclaration commune intitulée AGIR Sahel, qui vise à sceller ce nouveau partenariat entre les gouvernements, les organisations humanitaires, les agences onusiennes et d'autres organisations comme la Banque mondiale (BM) et la Banque africaine de développement (BAD).

La présidente de Réseau des associations des femmes de l'Afrique de l'Ouest (RAFAO) Khady Fall Tall, parlant au nom de la société civile et du secteur privé, a réaffirmé à la CEDEAO le soutien de ces deux entités.

Celui-ci s'inscrit dans le ''respect des instruments d'appui à l'intensification de la production agricole et pastorale et les instruments d'accès des populations à l'alimentation et à la nutrition", a-t-elle soutenu.

"Le secteur de l'agriculture joue un rôle déterminant dans le secteur socio-économique et ce programme est un maillon opératoire pour réaliser des investissements dans le domaine de l'agriculture pour éradiquer la faim", a relevé Khady Fall Tall.

Le Programme AGIR, adopté le 9 avril 2013, a pour objectif de renforcer la résilience des pays du Sahel face aux crises alimentaires et nutritionnelles récurrentes et vise à atteindre l'objectif "faim zéro" d'ici à 20 ans.

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