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Sud Quotidien N° 6320 du 23/5/2014

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Mouvement d’humeurs à l’UCAD: «Le Saes n’est pas surpris»
Publié le vendredi 23 mai 2014   |  Sud Quotidien


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De l’avis de Moustapha Sall, le chargé des revendications du Syndicat autonome des enseignants du supérieur (Saes), eu égard aux retards récurrents accusés dans le payement des bourses, au déficit d’infrastructures et de personnel enseignant, le Syndicat autonome des enseignants du Supérieur s’attendait au déferlement à tout moment, de la violence au sein du campus social de l’Université Cheikh Anta Diop.

Le Syndicat Autonome des Enseignants du Supérieur (Saes) par la voie de son chargé des revendications, Moustapha Sall, dit ne pas être surpris par les violentes altercations qui ont opposé les étudiants aux forces de l’ordre, mercredi 21 mai, au sein du campus social. Les raisons d’une telle position se justifient, selon Moustapha Sall, par les retards récurrents accusés dans le payement des bourses. Moustapha Sall trouve aussi, qu’il faut s’attendre à de pareilles situations si des infrastructures ne sont pas construites, un personnel enseignant suffisant recruté et les critères de sélection au niveau de master revus.

Tous ces manquements font selon, Moustapha Sall, que certaines matières du 1er semestre ne sont toujours pas enseignés à la Faculté des Lettres et des Sciences Humaines (Flsh), à quelques semaines de la fin de l’année.

Si l’on en croit Moustapha Sall, le manque d’infrastructures d’accueil fait aussi que plusieurs enseignants se retrouvent programmés dans une même salle à la même heure. Les réformes faites par les autorités étatiques dans l’Enseignement supérieur ne donneront pas les résultats escomptés, laisse entendre Moustapha Sall, si le gouvernement ne daigne pas associer dans la prise de décision des acteurs intervenant dans les universités.

Par ailleurs, le syndicat autonome des enseignants du supérieur (Saes) condamne la violence qui sévit dans les établissements d’enseignement supérieur et reste tout de même convaincu qu’il n’y aura pas de remède tant que les autorités n’accorderont pas une oreille attentive aux griefs formulés par les acteurs de l’Enseignement supérieur.

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