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APR : Abdoulaye Daouda Diallo, l’outsider
Publié le samedi 13 aout 2022  |  Rewmi
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© aDakar.com par DF
Visite de travail du ministre de l`Intérieur de la Gambie à Dakar
Dakar, le 16 août 2017 - Le ministre de l`Intérieur de la République de Gambie effectue une visite de travail à Dakar. Il a eu un entretien avec son homologue sénégalais. Les deux ministres ont ensuite animé une conférence de presse. Photo: Abdoulaye Daouda Diallo, ministre de l`Intérieur
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Intellectuel alerte et patriote chevronné, Abdoulaye Daouda Diallo, produit du sérail, fait honneur à l’éducation nationale sénégalaise et en même temps, un pied de nez aux élitistes et complexés chantres de la préférence étrangère pour le choix de cadres dirigeants.

Son nationalisme n’est pas que dans son port vestimentaire et dans son verbe cru. Prodige, l’enfant du Fouta l’aura été contre le minus qui a « covidé » les finances mondiales.


Ce qui fait de lui un des meilleurs atouts politiques du Président Macky Sall qui, à la rédaction de son bilan de gestion, encrera les chiffres de noblesses de l’économie sénégalaise qu’ADD a ancré dans des hauteurs d’une stabilité indéboulonnable.

ADD, comme on le surnomme affectueusement, est simplement apparu comme l’acteur majeur de la politique économique du chef de l’Etat Macky Sall, en cette période de pandémie, qui a affecté l’économie mondiale.

ADD, en homme humble, a su relever les finances du pays. Du cycle primaire à Podor dans les années 70 jusqu’à son admission à l’ENAM en 1990, M. Abdoulaye Daouda Diallo prouve la capacité de l’école sénégalaise à produire des élites « endogènes », tant l’homme frappe les esprits par sa longévité administrative au service de la nation.


Durant une riche carrière qui a commencé en tant que Chef d’inspection au centre des services fiscaux de Grand Dakar, de 1993 jusqu’en 2012, il suit un parcours professionnel ascendant parsemé de postes stratégiques intermédiaires qui le préparent aux plus hautes fonctions de l’Administration.

En effet, durant cet intervalle, il a été, tour à tour, Chef d’inspection fusionné d’assiette et de contrôle (IFAC) dans les centres fiscaux DP2 et DP1, Directeur Administratif et Financier de Dakar Dem Dikk, Directeur Général de la Loterie Nationale Sénégalaise (LONASE) entre 2001 et 2003, Chef de Bureau de la Législation 1 (Impôts et Directs) à la DGID, Secrétaire Général du Conseil de la République pour les Affaires Economiques et Sociales, Secrétaire Général de l’Institution de Prévoyance retraite du Sénégal (IPRES), puis Adjoint au Chef de Centre de DP1 et Chef de bureau de recouvrement des Professions libérales.


Dans la suite logique d’un parcours riche en expériences et en challenges, en avril 2012, il a été nommé au poste de Ministre délégué auprès du Ministre de l’Economie et des Finances, chargé du Budget.

Par la suite, il quitte la sphère des Finances pour être ministre de l’Intérieur à partir de septembre 2013, puis prend les rênes d’un ministère non moins stratégique, à savoir celui des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement à partir de 2017.

Le mois d’avril 2019 marque son retour dans le département des Finances, cette fois en tant que ministre des Finances et du Budget. Brillant technocrate, économiste de haute facture, homme d’Etat chevronné, ADD, par son parcours et son profil, impose le respect.

Sa nomination au Département des Finances a été accueillie à l’applaudimètre. Pour les observateurs nationaux, il constitue avec Amadou Hott un splendide duo pour l’économie nationale. Le Président Macky Sall a très tôt flairé le génie d’homme d’Etat prospérant en Abdoulaye Daouda Diallo, un technocrate discret ayant un dynamique esprit de méthode et d’organisation qu’il extirpa du ministère des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement pour en faire son Directeur de Cabinet.

De tous les ministres des Finances qui se sont succédé à la tête du Sénégal, ADD est l’un des plus brillants. ADD n’a pas besoin de l’Etat. C’est l’Etat qui a besoin de lui, pour ce qu’il est et ce qu’il fait dans son épopée.

De ministre délégué chargé du Budget sous Abdoul Mbaye à ministre de l’Intérieur dans le gouvernement d’Aminata Touré, Abdoulaye Daouda Diallo a pris du galon. Une promotion bien méritée pour l’inspecteur des impôts et des domaines qui a été déguerpi de son fauteuil de secrétaire général de l’Ipres à cause de ses affinités avec un certain Macky Sall…


Un fidèle du Macky Enraciné dans sa culture jusqu’à la moelle des os et bien à l’aise dans ses grands boubous traditionnels dans lesquels il aime flotter, le « premier flic du Sénégal » est un fidèle parmi les fidèles de Macky Sall.

D’ailleurs, c’est sa proximité avec l’actuel locataire du Palais de la République qui lui avait coûté son poste à l’Institut de prévoyance retraite du Sénégal (Ipres). A l’époque, il était un des rares hauts fonctionnaires à afficher son choix politique.

Il a fait des passages au Conseil de la République pour les affaires économiques et sociales (Craes), comme Secrétaire général, à la Loterie nationale Sénégalaise (Lonase) où il a juste eu le temps de garder au chaud le fauteuil de DG pendant une année…

Décrit comme un homme simple et fidèle en amitié, il est sans doute l’un des ministres des Finances les plus jeunes sous Macky.

Militant de l’Alliance pour la République (Apr), ADD est très actif politiquement dans le Podor où s’impose conteste l’Apr. En atteste les dernières élections législatives où le Département de Podor a permis à BBY de faire le maximum de voix.

Selon ses proches, Abdoulaye Daouda Diallo est un homme généreux, accessible et un véritable bourreau du travail.

Les performances économiques du Sénégal sous ADD La pandémie du Covid a produit un choc économique sans précédent au plan mondial qui n’a épargné aucun pays. Sur le plan interne, précisément au Sénégal, l’économie nationale a été durement affectée en raison des mesures d’endiguement prises telles que la fermeture des frontières, la suspension des enseignements dans les écoles et universités, la limitation du transport interurbain et l’instauration d’un couvre-feu.


C’est le lieu de nous réjouir de la capacité d’anticipation du chef de l’Etat, sous la conduite d’Abdoulaye Daouda Diallo qui a permis de mettre en œuvre, à travers un recadrage budgétaire, le Programme de Résilience économique et sociale (PRES) d’un coût de mille (1000) milliards de FCFA et d’atténuer, ainsi, les effets néfastes de cette pandémie.
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