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Sud Quotidien N° du 4/12/2013

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Apres 06 mois de prison pour offense au chef de l’état : Bara Gaye bénéficie de la liberté provisoire
Publié le mercredi 4 decembre 2013   |  Sud Quotidien


Bara
© Autre presse par DR
Bara Gaye, le président de l’Ujtl (Union des jeunesses travaillistes libérales)


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Bara Gaye l’a échappé belle. Après six mois de détention pour le délit d’offense au chef de l’Etat, le patron des jeunesses libérales a été mis en liberté provisoire par le tribunal correctionnel de Dakar. La juridiction n’a pas suivi en effet la requête de son procureur qui demandait une condamnation ferme de six mois de prison. Le délibéré est fixé au 21 janvier 2014.

Avant d’être définitivement fixé sur son sort, le 21 janvier prochain, Bara Gaye pourra humer l’air de la liberté après avoir séjourné pendant 195 jours en prison, entre Rebeuss et le Cap Manuel. Le leader de l’Union des jeunesses travaillistes libérales (Ujtl), poursuivi pour offense au chef de l’Etat, est en effet ressorti de son audience au tribunal avec une décision de mise en liberté provisoire.

Devant l’instance juridictionnelle, le prévenu qu’on jugeait pour des actes et manœuvres de nature à compromettre la sécurité publique et offense au chef de l’Etat a totalement nié les faits qui lui sont reprochés par la puissance publique. « Je ne reconnais pas les faits. A la fin de mon propos, c’est la foule qui parlait… Je ne pense pas avoir tenu des mots déplacés », a-t-il répondu au procureur avant de certifier que « Le président de la République…est une institution qui mérite respect et considération ».

Les avocats de la défense, Mes Adama Fall, Moustapha Dieng, El Hadji Amadou Sall et Souleymane Ndéné Ndiaye (ex-Pm du Sénégal), ont tous plaidé la relaxe pure et simple de leur client en invitant à « balayer l’article 80 de notre système judiciaire ».
Pour rappel, l’audition de Bara Gaye devant le juge correctionnel intervient quelque six mois, après son placement sous mandat de dépôt (Rebeuss et prison du Cap Manuel) pour propos jugés « irrévérencieux » à l’encontre du chef de l’Etat.

Le chef de file des jeunesses travaillistes et libérales (Ujtl) avait été arrêté le 28 mai dernier après avoir proféré, lors d’un meeting du Parti démocratique sénégalais (Pds) à Mbacké (région de Diourbel), des propos jugés injurieux à l’endroit de l’institution que représente le chef de l’Etat. Le jeune libéral aurait taxé le chef de l'Etat, selon le maître des poursuites, de « traître, ingrat », voire de « candidat des homosexuels» à qui il aurait remis des passeports diplomatiques.

Un mois à peine après avoir été convoqué pour les mêmes raisons, le 19 avril dernier, Bara Gaye était ainsi à nouveau rattrapé par Dame Justice.

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