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Sénégal. Interdictions, violences, arrestations arbitraires : le droit de manifester est menacé (Amnesty International)
Publié le mercredi 29 juin 2022  |  amnesty.org
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© aDakar.com par BL
Les forces de l`ordre déployées en nombre dans les rues de Dakar
Dakar, le 17 juin 2022 - les forces de l`ordre déployées en nombre dans les rues de Dakar, ont empêché la tenue de la manifestation projetée par la coalition de l`opposition Yewwi Askan Wi, à la place de la Nation.
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Les interdictions répétées de manifester et la mort de personnes dans le contexte de manifestations constituent une menace réelle pour le droit de manifester au Sénégal, a déclaré Amnesty International. Alors qu’une nouvelle marche est prévue demain, Amnesty International appelle les autorités sénégalaises à garantir le droit de réunion pacifique, à mener des enquêtes indépendantes et impartiales sur les morts lors de précédentes manifestations et à proscrire l’usage excessif de la force par les forces de défense et de sécurité.

La dernière manifestation organisée le 17 juin à l’initiative de la coalition de l’opposition Yewwi Askan Wi (YAW) avait été interdite par un arrêté du préfet de Dakar pour risque de troubles à l’ordre public. Pourtant, neuf jours auparavant, une manifestation de cette même coalition s’était déroulée de manière pacifique.

Les autorités sénégalaises doivent garantir le droit de réunion pacifique inscrit dans la constitution sénégalaise et dans le droit international et notamment abroger l’arrêté ministériel no. 7580 du 20 juillet 2011 qui interdit les « manifestations à caractère politique » au centre-ville de Dakar, conformément à la décision de la Cour de Justice de la CEDEAO du 31 mars 2022.

Lors de la manifestation du 17 juin, des violences ont éclaté à Dakar lorsque des manifestants ont voulu accéder à la Place de la Nation, barricadée par les forces de sécurité, ainsi qu’à Bignona et Ziguinchor. Trois personnes y ont perdu la vie.

« Nous appelons les autorités judiciaires à ouvrir une enquête sans délai sur ces incidents du 17 juin, et la conduire de manière indépendante et impartiale. S’il y a des éléments de preuves de violences illégales et de meurtres commis par des membres des forces de sécurité, ces personnes doivent être poursuivies et jugées»

Seydi GASSAMA, Directeur Exécutif d'Amnesty Sénégal
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