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Conséquences de la guerre en Ukraine: Habib Aidara, SG du SUTELEC alerte sur une hausse du prix de l’électricité et dénonce l’instabilité au sein de la SENELEC
Publié le mercredi 15 juin 2022  |  senenews.com
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© Autre presse
La Société nationale d’électricité du Sénégal (Senelec)
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L’invasion de la Russe en Ukraine n’a pas fini de faire les dégâts sur le plan économique. Après la hausse du prix du carburant, nous pouvons nous attendre à une éventuelle augmentation du prix de l’électricité. L’annonce est faite par le Syndicat unique des travailleurs de l’électricité (Sutelec).

Accroché par SeneNews, Habib Aidara estime que la guerre en Ukraine est à l’origine de l’augmentation des produits dérivés du pétrole . Sous ce rapport, le syndicaliste soutient que le top management de l’entreprise de la Senelec maintient la boite dans l’instabilité qui peut conduire à une mauvaise gestion de la Société Nationale d’Électricité. (Senelec)

« Nous alertons parce que ce qu’après l’augmentation récente du prix du super, nous craignons que les autres produits dérivés du pétrole soient augmentés puisque la majeur parti de nos machines dépendent du prix du Shell », s’alarme le syndicaliste pour qui ces augmentations régulières peuvent conduire à « une éventuelle hausse de tarif de l’électricité ».

Cette sortie du SG du Sytelec vise à faire comprendre à l’État la gravité de la situation afin que celui-ci « dans le cadre de ses prérogatives et dans le cadre de l’accompagnement des ménages et des travailleurs pour améliorer leur pouvoir d’achat puisse prendre des dispositions à maintenir les prix à défaut de les baisser« .

Le secrétaire général du Sytelec poursuit en indiquant que l’augmentation sur le prix du super « va certainement impacter sur le prix du kilowatt parce que nous, nous avons une production fossile à 80% ». A l’en croire, « notre production du prix du kilowatt dépend en grande partie des importations en carburant. Ce qui veut dire qu’aujourd’hui, les Sénégalais doivent s’attendre désormais à une éventuelle hausse sur le prix de l’électricité« .

Pour autant, Habib Aidara n’a pas manqué de dénoncer le système de management par la hiérarchie de la Senelec qui, selon lui, a installé l’entreprise dans une instabilité totale. « D’abord ce que nous avons décrié, c’est instabilité qui existe au niveau du top management de Senelec », révèle Habib Haidara qui dénonce la politisation de certaines hautes fonctions de la boite. Celle-ci souffre de l’absentéisme de ses directeurs qui sont souvent sur le terrain de la politique.

« Ils sont obligés d’aller faire la politique. S’ils gagnent leurs localités, ils sont promus à des postes de ministres et s’ils perdent, on les sanctionne en procédant à leur remplacement », dénonce le SG fu Sutelec. Le syndicaliste juge que cette valse au niveau fe certaines postes affecte gravement la marche puisque les directeurs nommés ne teouvebt jamais leurs marques avant un certain temps et peuvent même quitter la boîte sans réussir à en prendre contrôle. Parfois, « on a une prolifération des directeurs, mais parfois qui sont payé à ne rien faire« , affirme-t-il.

D’après lui, le poste de la direction générale de la Senelec est politisée par des gens qui veulent en profiter pour recaser une clientèle politique. « Quand un Directeur général arrive, il vient avec ses hommes. Il trouve des directeurs sur place mais cela ne l’empêche pas d’en nommer d’autres, toujours ses hommes. Cela fait une prolifération de directeurs à la Senelec, ce qui est intenable. C’est pourquoi nous voulons alerter pour qu’il y ait une certaine stabilité au niveau du top management et que la gouvernance de la Senelec aussi repose sur des critères assez objectifs« , a-t-il plaidé en insistant sur les recrutements internes au sein de la Senelec.

Parallèlement au problème de casting soulevé au niveau de la direction generale, le syndicaliste pointe du doigt la gestion des ressources humaines qui plombe les carrières des travailleurs. Autre problème et non des moindres, le recrutement qui « n’est pas basé sur des critères objectifs » et qui obéit à des logiques clientélistes et électoralistes. Au moment où des prestataires se voient obligés de tenir des marchés et observer des grèves de la faim pour bénéficier d’un minimum d’égard de la part des dirigeants.

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