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Sénégal : grève générale de 24 heures des professionnels de la santé
Publié le jeudi 21 avril 2022  |  aa.com.tr
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© aDakar.com par DF
Les travailleurs de la santé affiliés au SUTSAS ont marché ce matin à Dakar
Le Syndicat unique des travailleurs de la santé et de l`action sociale a organisé une marche, ce jeudi 23 janvier à Dakar. Les revendications des blouses blanches se résument autour de quatre points : l’affection arbitraire des 32 agents de Louga, la restitution de l’enveloppe des heures supplémentaires, le paiement des trois mois de salaire des agents dans les zones difficiles du pays. Ils doivent rencontrer demain vendredi le gouvernement pour des négociations. En attendant les blouses blanches promettent de paralyser le secteur de santé. Ils ont marché de la place de l’Obélisque à la Rts où elles ont tenu un point de presse en présence des représentations du Syndicats d’enseignant entre autres.
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-En protestation contre la gestion du dossier d’une patiente du nom de Astou Sokhna morte en couches au début du mois à l’hôpital Amadou Sakhir Mbaye de Louga

Le syndicat autonome des médecins du Sénégal (Sames), le syndicat des travailleurs de la santé, le Syndicat autonome de la santé, l’Association nationale des sages-femmes d’Etat du Sénégal et autres entités regroupées autour du collectif des travailleurs de la santé observent ce jeudi une grève sur l’ensemble du territoire national.

La décision annoncée mercredi lors d’un point de presse est un signe de protestation contre la gestion du dossier d’une patiente du nom de Astou Sokhna morte en couches au début du mois à l’hôpital Amadou Sakhir Mbaye de Louga (166 km au nord de Dakar).

« Nous avons décrété une grève générale de 24 heures ce jour mais la durée de la lutte dépendra du traitement de l'affaire Astou Sokhna et de celui de nos plateformes revendicatives par l’Etat du Sénégal », a soutenu jeudi Dr Amadou Camara, secrétaire général du Sames sur les ondes d’une radio privée dakaroise.

« Au lieu de mener des enquêtes impartiales et de prendre des mesures conservatoires, les autorités se précipitent pour tenir le personnel de santé coupable de négligence », a-t-il poursuivi, se félicitant d’un mot d’ordre de grève largement suivi sur le terrain.

Le décès en couches de Astou Sokhna a voué les professionnels de la santé à un lynchage médiatique ayant contraint les autorités à prendre des décisions pour atténuer la réprobation populaire.

Abdoulaye Diouf Sarr, ministre de la Santé et de l’action sociale, avait alors regretté « un décès maternel évitable » et acté dans la foulée le limogeage du directeur de l’hôpital et la suspension des huit sages-femmes en service lors du drame.

Quatre d’entre elles ont été placées mardi sous mandat de dépôt pour non-assistance à personne en danger tandis que deux autres ont bénéficié d’une liberté provisoire.

« Le jour où on tiendra le procès, on se rendra compte que les responsabilités sont toutes autres », a insisté Bigué Bâ Mbodj, présidente de l’association des sages-femmes. « Avec ce système de santé pas performant, nous aurons toujours à vivre ce genre de situation », a-t-elle enchaîné.
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