Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

Contrôle routier à Dakar : La nouvelle stratégie illégale de certains policiers
Publié le jeudi 24 fevrier 2022  |  senenews.com
La
© aDakar.com par DF
La marche de l`opposition dispersée par la police
Dakar, le 14 octobre 2016 - Les forces de l`ordre ont dispersé la marche que l`opposition "Mankoo Wattu Senegal" a organisé, cet après midi, au bouleverad Général de Gaulle
Comment


A travers le décret 2021-1600, signé le 3 décembre dernier, Macky Sall habilitait les ministres concernés à prendre un arrêté interministériel pour créer des brigades mixtes de contrôle routier pour fixer les contrôles intempestifs par des agents de police de la circulation routière. Désormais, à Dakar, le contrôle routier est confiée au commissariat central de Dakar qui a fait appel à 50 agents en service dans des postes et commissariats de la banlieue dakaroise, identifiable de par leur uniforme de service et leur képi de couleur blanche.

Cependant, sur certaines routes de la banlieue, ce sont des policiers avec un képi de couleur bleue foncée qui effectuent les contrôles. Pourtant, ces derniers sont désormais interdits d’effectuer des opérations de contrôle ou de vérification des véhicules. Mieux, ils sont même privés d’attestations.

Mais, certains policiers des postes et/ou commissariats de la banlieue ignorent royalement la nouvelle mesure. D’après Les Échos, ils ciblent des endroits discrets, mais hyper fréquentés par des taxis-clandos et autres conducteurs de moto. Ils font d’abord semblant de ne pas effectuer de contrôle, se retranchent en douce dans un recoin en bordure de la chaussée et restent à l’affût.

Quand ils aperçoivent un véhicule boiteux ou à la vilaine carrosserie, ils sortent aussitôt du bois, l’immobilisent net sur le bas-côté de la route et confisquent les papiers de conduite. Ils tournent aussitôt le dos au chauffeur et feignent de vérifier l’état de la voiture.

Si le chauffeur interpelle l’agent de police sur le motif de l’immobilisation de sa caisse, ce dernier fait la sourde oreille et continue en toute tranquillité la traque aux autres usagers de la route. Mais, si l’automobiliste s’impatiente et réclame une attestation pour aller payer au bureau des contraventions de leur service, le policier lui rétorque avoir épuisé son stock d’attestations et s’éloigne de lui.

Ainsi, il confisque alors les papiers de conduite et le fait poireauter durant de longues heures avant de lâcher prise. A condition que celui-ci joue au dur à cuire ou se plie à ses desideratas. Les automobilistes qui ignorent la note de service en paient un lourd tribut.
Commentaires