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Impasse des négociations État-Enseignants : le mouvement de grève s’éternise dans l’école
Publié le lundi 14 fevrier 2022  |  Sud Quotidien
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© aDakar.com par SB
Grand marche nationale des syndicats d`enseignants
Dakar, le 17 février 2018 - Des différents syndicats d`enseignants ont manifesté, vendredi, en début d`après-midi, à Dakar pour exiger le respect des accords signés avec l`État. Ils ont tenu une grande marche nationale.
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La profonde crise qui sévit dans le secteur de l’éducation est loin de trouver son épilogue. Pour cause, le gouvernement et les syndicats d’enseignants du G7 ne sont toujours pas parvenus à un terrain d’entente. La réunion de négociation qui a eu lieu entre les deux parties, samedi 12 février, n’a pas permis d’aboutir à une solution. Du coup, la mobilisation se poursuit pour le G7.

Le statu quo persiste sur les négociations entre le gouvernement et les syndicats d’enseignants (G7). Aucun n’accord n’a été trouvé avant-hier, samedi 12 février, au terme de la rencontre d’échanges entre les deux parties. Comme conséquence, la paralysie dans les enseignements continue au grand dam des élèves. Le G7 a lancé un nouvel appel à la grève pour toute cette semaine. « Nous n’avons rien vu de concret. C’était sur la base de propositions qui, pour la plupart, n’ont pas du tout été précises, …sur la question de l’échéancier. Mais aucunement également sur les contre-propositions des organisations syndicales, il y a eu des propositions concrètes ou des contre-propositions concrètes. Par conséquent, nous, partie syndicale, avons considéré que nous n’avons pas eu le minimum que l’on voulait entendre du gouvernement et naturellement, nous avons mis en place un plan d’action qui va courir à compter de lundi prochain », a déclaré le porte-parole du G7, Hamidou Diédhiou.

Et d’ajouter : «il s’agira fondamentalement d’une présence passive le lundi dans les écoles avec port de brassards rouges, d’un débrayage le mardi, d’une grève totale mercredi et jeudi prochain. C’est un peu ça que nous avons lancé, tenant compte de ce que nous avons considéré comme offre tout à fait pas satisfaisante de la partie gouvernementale ». A ce mot d’ordre, s’ajoute le maintien du boycott de toutes les évaluations, des activités d’éducation physique et sportives. En effet, depuis le début de l’année scolaire, le secteur de l’éducation connaît une grève sans précédent des syndicats d’enseignants qui réclament l’application des accords signés. Les principales revendications concernent la correction du système de rémunération et la demande de création de corps d’administrateurs scolaires dans le secteur public de l’éducation et de la formation.

8 propositions pour un impact budgétaire de 69 milliards

Lors de la rencontre à laquelle ont pris part cinq ministres, le gouvernement a fait huit propositions destinés à apaiser les syndicats pour un impact budgétaire de 69 milliards de F Cfa. Il s’agit, entre autres, de la « défiscalisation de l’indemnité de logement à 100% », de « l’augmentation de 100% de la prime scolaire », de « l’augmentation de l’indemnité de contrôle et d’encadrement », du « relèvement de 100% de l’indemnité de recherche documentaire et de surcharge horaire ». Fort de ces « efforts », le ministre des Finances et du Budget, Abdoulaye Daouda Diallo a demandé aux enseignants de lever leur mot d’ordre. « Nous avons demandé aux syndicats de bien vouloir accepter de nous retrouver le samedi et en même temps de bien vouloir accepter de suspendre le mot d’ordre de grève le temps que les négociations continuent. Je rappelle que beaucoup d’efforts ont été faits. Sur la base des huit points de propositions, c’est près de 69 milliards donc d’efforts budgétaires pour prendre en compte les éléments de revendications des enseignants », a-t-il fait savoir. Toutefois, ces propositions sont loin de satisfaire les syndicats d’enseignants qui campent sur leur position. Les négociations vont se poursuivre dans les jours à venir. Pour rappel, jeudi 3 février, le gouvernement et le G7 étaient à la table des négociations qui sont soldées par un échec.
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