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Urgent: le campus de l’UCAD, un champ de bataille! Les portes des Chambres défoncées par les Gmi
Publié le jeudi 22 mai 2014   |  PressAfrik


UCAD:
© Autre presse
UCAD: violents heurts opposent étudiants et forces de l`ordre
Dakar, le 21 Mai 2014- L`avenue Cheikh Anta Diop de Dakar a été le théâtre de violents heurts entre étudiants et policiers.


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L'uniiversité replonge dans la violence ! Jets de pierres, canons à eau et grenades lacrymogènes, on prit le dessus sur les amphis et salles de cours. L'avenue cheikh Anta Diop ressemble à une ville assiégée face au couard de forces de l'ordre. Du côté des étudiants, on se protège comme on peut, mais on ne recule pas devant les renforts des éléments du Groupement mobile d'intervention (GMI). Tantôt, on se replie, tantôt, on réplique avec des jets de pierres.
Selons les dernières informations, les éléments des Gmi sont entrés dans les pavillons. Les portes des chambres des étudiants sont défoncées. D'autres craignent même pour leurs vies.

Les pick-ups, les chars à eau ont prit d'assaut les différentes artères qui mènent vers l'Ucad. Depuis ce matin, l'Université Chekh Anta Diop est le théâtre de violents affrontements entre le GMI et les étudiants. Il y a des blessés du côté des étudiants et certains sont même évacués à l'hôpital par des éléments de la croix rouge sénégalaise.

À force de cumuler les crises, l'université semble toucher le fond. Avec cette situation, on n'est pas loin du point de non-retour, car les étudiants interrogés n'entendent pas reculer d'un iota. Les revendications sont nombreuses. D'un coté, il y a le Mouvement Master pour tous" qui lutte pour l'orientation en second cycle de tous les étudiants de la FLSH ayant obtenu la Licence. D'un autre côté, la colère a monté d'un cran parce que le retard de payement des bourses persiste. Depuis plus de six mois beaucoup n'ont pas reçu les allocations mensuelles.

Depuis la réforme sur l'enseignement Supérieur censée améliorer les conditions de vie et d'études en milieu universitaire, les campus a renoué avec les manifestations de colères. Tout est fermé, restaurant comme salles de cours. La concertation nationale sur l'avenir de l'enseignement supérieur ont en quelque sorte crées l'effet boomerang.

À la place d'un espace universitaire, apaisé, la violence, affrontements et grèves sont devenus monnaie courante chez les étudiants. À l'Université Gaston Berger de Saint Louis, les choses sont au point mort. Tout est fermé, restaurant comme salles de cours. Certains étudiants n'ont pas hésité à plier bagage pour retourner chez eux. Pourtant, il y a quelques jours seulement le SAES a invité les autorités à évacuer l'enceinte de l'université des cantonnements de policiers pour aider à stabiliser l'enseignement supérieur.

Aux dernières nouvelles, les forces de l'ordre se sont même introduites au niveau des chambres des étudiants.

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