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Trois milliards dollars de la BAD pour le secteur pharmaceutique africain
Publié le dimanche 30 janvier 2022  |  Agence de Presse Sénégalaise
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© aDakar.com par JOB
Ouverture à Abidjan du premier sommet régional de l’initiative de financement en faveur des femmes entrepreneures (We-Fi 2019)
Les assises du sommet régional ouest africain dont le thème : «initiative de financement en faveur des femmes entrepreneures (We-Fi) » ont débuté dans l’après-midi de ce mercredi 17 avril, au Sofitel Hôtel Ivoire, par une cérémonie officielle d’ouverture présidée par le vice-président ivoirien, Daniel Kablan Duncan. Photo : Akinwumi Adesina, président de la BAD
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Le président de la Banque africaine de développement (BAD), Dr Akinwumi Adesina, a annoncé un financement de 3 milliards de dollars, soit 1 764 milliards de francs CFA pour renforcer l’industrie pharmaceutique du continent.

’’La Banque africaine de développement (BAD) a décidé de mettre à la disposition de l’Afrique la somme de 3 milliards de dollars pour renforcer l’industrie pharmaceutique africaine", a-t-il dit.

Adesina, en visite au Sénégal, s’exprimait en présence du ministre Abdou Karim Fofana en charge du Plan Sénégal émergent (PSE) et l’Administrateur général adjoint de l’Institut Pasteur de Dakar, Ousmane Faye, à une conférence de presse.

L’Afrique doit avoir la capacité de gérer tout ce qui est lié au Covid-19 en étant capable de faire des tests, d’avoir accès aux vaccins, mais aussi de pouvoir les produire sur place, a déclaré le président de la BAD au siège de l’Institut Pasteur de Dakar.

L’inégalité qui existe dans la distribution des vaccins doit être réglée, a soutenu Akinwumi Adesina, insistant sur le fait qu’ailleurs, "les gens parlent de quatrième et de cinquième dose, après avoir pris les trois premières, alors qu’en Afrique on cherche la première".

"Les Africains ne doivent pas être laissés au plus bas de l’échelle concernant les vaccins. Ils ne peuvent pas aussi dépendre toujours d’un système qui produit tout ce qui lié aux vaccins, aux tests et qui est concentré hors de l’Afrique", a déploré Adesina.

Il a estimé entre 80 et 95% le taux d’importations des produits pharmaceutiques, alors qu’il y a ’’une concentration’’ de maladies en Afrique telles que le Paludisme, le Sida, la Fièvre jaune ou encore Ebola.

"On devrait avoir la capacité de produire des médicaments pour assurer la santé de la population et ne pas laisser la santé d’1,4 milliard de personnes à la générosité des autres. Ce qui est bon, mais avec le Covid-19, chacun s’est préoccupé de la santé de ses populations", a déclaré le Nigérian.

D’après l’économiste, pour contrôler l’industrie pharmaceutique, il faut avoir les capacités techniques, la matière première, les laboratoires, mais aussi soutenir le secteur pharmaceutique africain.

Il prend l’exemple des antigènes, précisant "que ceux qui ont la capacité intellectuelle de le faire maîtrisent le marché".

Selon Akinwumi Adesina, moins d’1% des vaccins sont produits en Afrique.

Le président de la BAD a auparavant visité les laboratoires de Pasteur.

Il a annoncé une collaboration entre la banque panafricaine et l’IPD dans la production de tests rapides, de produits pharmaceutiques pour d’autres maladies et lui permettre de produire des vaccins contre le Covid-19.

’’La BAD est avec vous dans le but de s’assurer que les choses marchent, pour qu’on puisse rendre l’Institut Pasteur soutenable financièrement’’, a dit Adesina.
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