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Secret défense : l`Armée met en garde journalistes, chroniqueurs et autres chasseurs de buzz
Publié le vendredi 28 janvier 2022  |  walf-groupe
Guinée
© Autre presse par DR
Guinée : Des membres des forces armées guinéennes traversent le quartier central de Kaloum
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Pour le respect strict des secrets défense, le ministère des Forces armées (MFA) a publié hier un communiqué pour rappeler les dispositions relatives à la protection du secret.

Selon un communiqué, la protection du secret relatif à la défense nationale relève d’un régime juridique stricte. Il est applicable à l’ensemble des citoyens sénégalais (civils ou militaires) et aux étrangers qui, sans en avoir la qualité, procèdent à la divulgation ou la diffusion, malveillante ou non, des informations y relatives. Les crimes et délits pour atteintes à la défense nationale selon le document, sont sanctionnées par le Code pénal sénégalais en ses articles 60 et subséquents et notamment l’article 64 qui vise toute personne qui, ‘’sans intention de trahison ou d’espionnage, aura porté à la connaissance d’une personne non qualifiée ou du public une information militaire non rendue publique par l’autorité compétente…’’.

Tous les documents ayant trait à la préparation et à la conduite des opérations, non rendus publics par l’Etat-major général des armées, précise la même source, entrent dans cette catégorie. Leur diffusion ou divulgation, poursuivent les services de communication du MFA, tombent sous le coup de la loi. ‘’Le décret en 4e référence et son instruction d’application précisent par ailleurs les différentes classifications des informations considérées comme secrètes et rappellent les dispositions relatives à la mise en jeu de la responsabilité pénale des contrevenants.

Il y a lieu de rappeler que les sanctions pénales prévues par le Code de justice militaire citée en deuxième référence, applicables aux militaires et paramilitaires ainsi qu’à leurs complices civils dans certains cas, sont beaucoup plus sévères. Aussi, convient-il de rappeler aux différents acteurs intervenant dans le champ de la diffusion de l’information, à titre professionnel ou non, de prêter une attention particulière à ne pas diffuser ou relayer des informations susceptibles de porter atteinte à la Défense nationale, quel qu’en soit le support et par quelque moyen qu’ils l’ont acquis’’, écrit-on dans le document.
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