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Affectation de Souleymane Téliko: Ousmane Chimère Diouf rejette une affectation-sanction
Publié le vendredi 17 decembre 2021  |  Enquête Plus
Ouverture
© aDakar.com par DG
Ouverture d`un atelier sur le renforcement de l`indépendance de la justice
Dakar, le 28 juin 2019 - Un atelier sur le renforcement de l`indépendance de la justice sénégalaise s`est ouvert, ce vendredi 28 juin 2019, à Dakar. Y ont pris part des acteurs du pouvoir judiciaire, la société civile et la tutelle. Photo: Souleymane Teliko, président de l`UMS
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Interpellé sur l’affectation de Souleymane Téliko à Tambacounda, l’actuel président de l’Union des magistrats sénégalais (UMS), Ousmane Chimère Diouf, estime que leur association n’est pas habilité à se prononcer sur cette décision critiquée de part et d’autre. Il précise également que le juge Souleymane Téliko n’a pas saisi l’UMS pour fustiger cette affectation que certains assimilent à une sanction. D’après lui, il ne saurait qualifier cette affectation de sanction, car son collègue a toujours émis des déclarations et qu’il a toujours défendu des opinions sans être concerné par les mouvements dans la magistrature.

Lors de son face-à-face avec les journalistes au palais de Justice de Dakar, hier, Ousmane Chimère Diouf s’est prononcé sur l’affectation de Souleymane Téliko, à Tambacounda. Décision qui a été prise lors du dernier Conseil supérieur de la magistrature. Si d’aucuns considèrent cette affectation de son prédécesseur comme une sanction, Ousmane Chimère Diouf en fait une autre lecture. ‘’Le président Téliko a eu, dans le passé, à faire des déclarations. Je crois que plusieurs conseils supérieurs se sont succédé aussi et je pense qu’il n’y a pas eu de sanction concernant qui que ce soit. C’est un magistrat, il a défendu une position, ça va se limiter à ça. Mais moi, je ne peux pas, aujourd’hui, vous affirmer quoi que ce soit en matière d’affectation. Je ne suis pas membre du conseil’’, a-t-il souligné.

Toutefois, le président de l’UMS précise que si leur organisation se rend compte que, de par une affectation, un collègue est sanctionné, elle va réagir. Mais, dit-il, à la seule condition que le concerné se rapproche d’eux pour attirer leur attention sur l’irrégularité de cette affectation. ‘’Certains l’ont fait et leurs préoccupations ont été prises en compte par le bureau qui a saisi qui de droit’’, relève Ousmane Chimère Diouf.

Ce qui n’a pas été le cas pour l’ancien président de l’UMS, Souleymane Téliko. D’après le magistrat, ‘’l’UMS n’a pas été saisi par le président Téliko. On ne peut pas traiter d’un cas, alors qu’on n’a pas d’éléments objectifs pour le faire. Donc, je ne pourrai parler d’affectation-sanction, parce qu’il ne nous a pas saisi, alors que d’autres collègues l’ont fait. Je ne sais pas ce qui est à l’origine de son affectation’’, dit-il.

PROCESSUS ELECTORAL

Les assurances d’Ousmane Chimère Diouf sur le rôle de la justice

A quelques encablures des élections locales prévues le 23 janvier 2022, Ousmane Chimère Diouf, le président de l’UMS, a tenu à rassurer les différents acteurs politiques.

Se prononçant à l’occasion d’une conférence de presse tenue hier au palais de Justice de Dakar, il a rappelé que le rôle des magistrats dans le processus qui a déjà commencé avec le contentieux préélectoral lié au dépôt des listes, va se poursuivre avec la supervision des opérations, le jour du scrutin. Ce, par le biais des délégués de la Cour d’appel qui vont sillonner le territoire national, en se rendant au niveau des centres de vote, et par le travail des commissions départementales chargées de procéder au recensement des suffrages et de prononcer les résultats, sans oublier le contentieux post-électoral lié à la contestation des opérations de vote et à la proclamation des résultats.

‘’Nous attirons l’attention de l’opinion sur le fait que les commissions départementales travaillent sur la base des procès-verbaux issus des bureaux de vote et aucun magistrat n’est présent au moment du dépouillement. Par contre, tous les représentants de listes assisteront à cette opération et signeront lesdits procès-verbaux avec ou sans réserve. Et tous les représentants de listes participent aux travaux de ces commissions et détiennent les copies de ces procès-verbaux. Ceci pour lever toute équivoque liée à la sincérité des résultats qui seront proclamés’’, a-t-il soutenu.
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