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Bus de DDD saccagés: les mis en cause restent en prison, le procès renvoyé au 23 décembre
Publié le jeudi 9 decembre 2021  |  Agence de Presse Sénégalaise
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© Autre presse par DR
Un bus Dakar Dem Dikk incendié
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La chambre des flagrants délits du Tribunal de grande instance (TGI) de Diourbel a renvoyé au 23 décembre le procès des 7 personnes soupçonnées d’avoir saccagé des bus de la société Dakar Dem Dikk lors de la dernière grève des transporteurs.

Elle a également rejeté la demande de liberté provisoire introduite par leurs avocats.

Un important dispositif sécuritaire a été mis en place, jeudi matin, aux alentours du tribunal de grande instance de Diourbel .

La société Dakar Dem Dikk (DDD) qui s’est fait représenter par deux agents a demandé le renvoi du procès au 23 décembre pour pouvoir faire venir ses avocats.

Galaye Faye, Ndary Bèye, Adama Sylla, Ibrahima Ndiaye, Abdou Fall Ndiaye, Birame Sow, Ibrahima Ndiaye ont été arrêtés le 2 décembre pour sabotage et destruction de bien publics et délit de rébellion.

’’Les faits se sont déroulés dans un contexte bien déterminé qui est dépassé. La vie a repris son cours dans le milieu des transports et des transporteurs et on n’a eu écho d’aucun trouble à l’ordre public’’, a relevé Serigne Diongue, un des avocats de la défense.

Il a estimé qu’il n’y a pas ’’de risque de réitération’’ des infractions pour lesquels ils ont étaient interpellés.

Son confrère Assane Diomma Ndiaye a indiqué que les prévenus ont même contesté les faits, soulignant qu’à chaque fois qu’il y a des mouvements d’humeur, ’’la police arrête les gens sans discernement’’.

’’La justice se doit d’accompagner ce climat d’apaisement. Maintenir ces personnes en prison serait une manière penser que cette crise perdure’’, a dit Me Ndiaye, ajoutant que les grévistes ’’n’ont pas le droit de perturber le transport public qui est un droit pour les citoyens’’.

Le représentant du parquet a évoqué le contexte marqué par ’’une recrudescence de la violence, seul moyen de pression sur l’Etat’’ pour s’opposer à la liberté provisoire des prévenus.

Elle pourrait être perçue comme ’’une certaine faiblesse et un laxisme’’ et pousser d’autres personnes à commettre des actes pareils actes, a t-il argué, relevant aussi que le fait que les mis en cause soitent domiciliés à Diourbel n’était pas un argument suffisant.

Le tribunal qui a accepté la constitution de partie civile de DDD a finalement rejeté la demande de liberté provisoire et renvoyé le procès au 23 décembre.

FD/OID
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