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Marie Khemesse Ndiaye : «nous avons Omicron mais le plus important, est le dispositif de riposte que nous avons mis en place»
Publié le mardi 7 decembre 2021  |  actusen.sn
Covid-19:
© Ministère par DR
Covid-19: Situation de la maladie 2 mois après le premier cas
Dakar, le 2 mai 2020 - Le ministère de la Santé et de l`Action sociale a tenu un point de presse sur la situation de la maladie de Covid-19 deux mois après la détection du premier cas au Sénégal. Photo: Dr Marie Khémesse Marie Ngom Ndiaye, directrice Générale de la Santé
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Le Sénégal est touché par le variant Omicron avec 3 cas détectés par l’Institut de recherche en santé, de surveillance épidémiologique et de formation (Iressef) et l’Institut Pasteur de Dakar (Ipd). Et pour avoir une bonne riposte face ce variant, le Comité national de gestion des épidémies s’est réuni, hier pour discuter avec les experts la stratégie mise en place.

«Nous sommes en pandémie. Il y a des facteurs socio-comportementaux qui sont là. Le virus Sars-Cov 2 est en train de muter. Nous avons Omicron et demain, nous aurons autre chose. Ce qui est important, c’est quel est le dispositif de riposte que nous avons mis en place. Notre pays a 19 domaines du règlement sanitaire international qu’il essaie de mettre en œuvre», a fait savoir Marie Khemesse Ngom Ndiaye, à la sortie de la réunion hebdomadaire dudit Comité. La directrice générale de la santé publique s’est réjouit également du travail abattu par l’Iressef et l’Ipd pour détecter ces cas liés au variant omicron.

«C’est grâce à cela que deux laboratoires, l’Iressef et l’Institut Pasteur, ont découvert ces cas. C’est une fierté. Ils ont découvert avec des séquençages rétrospectifs, comme l’a si bien demandé l’Organisation mondiale de la Santé (Oms). Ils ont découvert trois cas qui sont guéris. Ils ont eu un deuxième test négatif, mais sur le plan réglementaire, nous sommes en train de parler avec les autres pays», explique la présidente du Comité national de gestion des épidémies (Cnge).



«Samedi, nous étions à 409 cas contacts par rapport au premier cas de l’Iressef, parce qu’ils étaient venus dans un séminaire. Pour vous dire que le monde est actuellement organisé en matière sanitaire. Nous avons aujourd’hui 200 qui ont répondu aux questionnaires et nous continuons avec l’association qui a organisé pour mettre tout cela à jour», ajoute-t-elle. La directrice générale de la Santé renseigne qu’avant Omicron, le Sénégal avait lancé la deuxième enquête de séroprévalence qui va donner la photographie de la maladie.
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