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La confemen dans un processus de réforme pour une synergie de ses différents programmes (sg)
Publié le mardi 9 novembre 2021  |  Agence de Presse Sénégalaise
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© Autre presse par Ministère de CI
Education : cérémonie d`ouverture de la 56è session ministérielle de la Confemen en présence de dizaines de ministres de l`espace francophone
Jeudi 10 juillet 2014. Hôtel Ivoire Sofitel, Abidjan. La 56è session ministérielle de la Conférence des ministres de l’éducation des Etats et gouvernements membres de la Francophonie (CONFEMEN) s`est ouverte, autour du thème « éducation inclusive et de qualité pour tous en Francophonie : défis, priorités et perspectives pour l’après 2015».
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Saly-Portudal (Mbour) - La Conférence des ministres de l’Education des Etats et gouvernements de la Francophonie (CONFEMEN) a lancé un "processus de réforme d’ensemble", en vue de faire en sorte que ses différents programmes "travaillent en synergie", a indiqué son secrétaire général, le professeur Abdel Rahamane Baba-Moussa.

’’La CONFEMEN est dans un processus de réforme d’ensemble pour que les différents programmes que nous menons puissent travailler en synergie’’, a-t-il notamment dit lundi à Saly-portudal (Mbour, ouest).

Il s’exprimait lors du démarrage des travaux d’un atelier de renforcement des capacités des équipes nationales, une rencontre organisée dans l’objectif de favoriser leur autonomisation dans l’exploitation des bases de données des évaluations internationales du Programme d’analyse des systèmes éducatifs de la CONFEMEN (PASEC).

Abdel Rahamane Baba-Moussa souligne que dans cette optique, la CONFEMEN dispose désormais d’un ’’Pôle politique éducative’’ (PPE), avec un Observatoire de la qualité qui doit travailler en complément de ce que fait cette organisation.

’’Notre prochain plan stratégique qui est en cours d’élaboration doit renforcer ce programme-là, en plus du PASEC, pour que nous puissions aider les pays à revoir l’ensemble de leurs politiques éducatives en accord avec le quatrième axe de l’objectif de développement durable (ODD4) à l’horizon 2030", a-t-il ajouté.

Abdel Rahamane Baba-Moussa a rappelé que la mise en place du PASEC, en 1991, visait non seulement à éclairer le pilotage des systèmes éducatifs des Etats et gouvernements membres à travers des évaluations nationales, mais aussi à contribuer au renforcement des capacités des équipes nationales des pays bénéficiaires.

’’Les résultats que nous avons obtenus sont satisfaisants, même si nous reconnaissons que de nombreux défis restent à relever. En effet, en deux décennies, plus d’une vingtaine de pays d’Afrique et de l’Asie ont bénéficié de l’appui du PASEC pour mener une évaluation de leurs systèmes éducatifs’’, a-t-il rappelé.

Il a relevé que l’évaluation du PASEC 14 a constitué un autre tournant dans la vie du programme par le changement de méthodologie et par l’actualisation du contenu des formations à l’endroit des équipes nationales.

Il note que ’’la mise en œuvre des évaluations internationales suppose un intense programme de renforcement des capacités", l’objectif étant "de maîtriser toutes les étapes d’une évaluation, depuis la préparation des instruments jusqu’à l’analyse des données, en passant par l’échantillonnage, la formation des enquêteurs, la collecte et le traitement des données’’.

Il s’agit, d’après lui, de contribuer à renforcer les capacités des pays à conduire des évaluations nationales et à développer leur propre système d’évaluation à travers la mise en place de dispositifs nationaux d’évaluation (DNE).

’’Le renforcement des capacités nationales et l’appropriation par les pays bénéficiaires est donc un préalable pour une grande autonomie des pays’’, a estimé le professeur Abdel Rahamane Baba-Moussa.

ADE/ASG/BK
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