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Abdoulaye Daouda Diallo demande la ’’libération immédiate’’ des otages de Boko Haram
Publié le lundi 19 mai 2014   |  Agence de Presse Sénégalaise


Abdoulaye
© Autre presse
Abdoulaye Daouda Diallo, ministre de l`intérieur


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Le ministre sénégalais de l’Intérieur, Abdoulaye Daouda Diallo, a lancé un appel, lundi à Dakar, pour ''la libération immédiate et sans condition’’ des lycéennes enlevées au Nigeria le 24 avril dernier par le groupe Boko Haram, dans dans la ville de Chibok.

‘’Nous exprimons notre solidarité et notre sympathie au peuple du Nigeria et lançons un appel à la libération immédiate et sans condition des lycéennes détenues, afin qu’elles retournent dans leurs familles respectives’’, a souligné le ministre de l’Intérieur qui présidait l’atelier sur la lutte contre les menaces transnationales dans le Sahel.

‘’L’enlèvement des jeunes filles au Nigeria (...) nous interpelle et démontre à suffisance que la vulnérabilité de nos Etats doit nous amener, dans le cadre de nos missions de sécurisation des populations, à renforcer l’action commune et concertée de nos différents gouvernements’’, a ajouté Abdoulaye Daouda Diallo.

Pour lui, ‘’une telle situation laisse de plus en plus les pays de la sous-région vulnérables à l’insécurité qui résulte des divers trafics illicites transnationaux notamment des personnes, de stupéfiants, des médicaments, d’armes, etc.’’.

‘’Même si les moyens font parfois défaut, il est de notre responsabilité d’assurer un suivi efficace des menaces qui pourraient se présenter dans nos pays et de prendre des mesures appropriées’’, a-t-il indiqué.

Quelque 200 lycéennes nigérianes, âgées de 12 à 18 ans, ont été enlevées, le 14 avril dernier, dans l'Etat de Borno, dans le Nord du Nigeria, fief historique de Boko Haram, une organisation dont l’ambition est d’instaurer et de faire appliquer la loi islamique dans ce pays. De type islamiste, cette organisation nigériane promeut le Jihad et rejette l’éducation occidentale assimilée à "un péché".

Boko Haram s’illustre ainsi depuis 2009 par une série de violences à l'encontre du gouvernement et des populations du Nord-Nigeria.

L'insurrection menée par l’organisation a fait des milliers de morts au Nigeria dont plus de 1.500 depuis début 2014, selon des chiffres officiels.

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