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Scandale financier : Ces dirigeants africains cités dans les «Pandora Papers»
Publié le lundi 4 octobre 2021  |  senenews.com
Ali
© Autre presse par Dr
Ali Bongo Ondimba, Président du Gabon
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C’est l’information qui fait actuellement trembler beaucoup de dirigeants. Une importante fuite de fichiers de paradis fiscaux, baptisée «Pandora Papers», révèle les avoirs offshores secrets de plus de 300 politiciens et agents publics de plus de 90 pays. Elle révèle comment ces présidents, premiers ministres et certains de leurs proches cachent des actifs dans un système financier secret. Des dirigeants africains sont éclaboussés.

Le Consortium international des journalistes d’investigation (Icij) précise que l’établissement ou l’exploitation d’entités offshore n’est pas en soi illégal. Mais le secret offert par les paradis fiscaux s’est parfois avéré attrayant pour les fraudeurs fiscaux, les fraudeurs et les blanchisseurs d’argent, dont certains sont exposés dans les dossiers. D’autres particuliers et entreprises riches cachent leurs actifs à l’étranger pour éviter de payer des impôts. Ce qui coûte aux gouvernements des milliards de dollars en pertes de revenus.

Sassou- Nguesso

Selon les «Pandora Papers», Denis Sassou-Nguesso possédait une société qui contrôlait des mines de diamants qui comptent parmi les actifs les plus précieux du pays. Inter African Investment a été incorporée aux îles Vierges britanniques en 1998, lors du deuxième mandat de Sassou-Nguesso. Elle tenait un compte auprès de la succursale londonienne de la Banque Espirito Santo et appartenait à une autre société dénommée Ecoplan Finance Ltd. L’une des filles de Sassou-Nguesso, Julienne, siégeait au conseil d’administration d’Ecoplan. Ecoplan détenait la majorité des actions d’Escom Congo, une société de construction et d’immobilier qui détient les droits sur les mines de diamants du pays.

Uhuru Kenyatta

Kenyatta a un lien avec la « fondation Panama », tandis que sa mère et ses frères et sœurs ont créé au moins six autres entreprises et fondations offshores pour gérer leurs actifs. La plupart ont été créés avant que Kenyatta ne soit élu président et des documents divulgués montrent que certains sont restés actifs après son entrée en fonction. Ces entreprises, qui sont enregistrées au Panama et dans les îles Vierges britanniques, détiennent des comptes bancaires et des biens immobiliers d’une valeur de plus de 30 millions de dollars. Ces actifs sont situés au Royaume-Uni et à Hong Kong.

Ali Bongo

Selon le documents publiées par le Consortium international du journalisme d’investigation, Ali Bongo et deux associés politiques contrôlaient une société écran dans les îles Vierges britanniques. Le président Gabonais était le principal actionnaire de «Gazeebo Investments Ltd.» Les autres actionnaires de la société étaient Jean-Pierre Oyiba, chef du cabinet présidentiel de Bongo jusqu’à sa démission en 2009 à la suite du scandale de corruption, et Claude Sezalory. Ali Bongo était également le directeur d’une autre société écran des BVI, Cresthill Worldwide Ltd.

Patrick Achi

Le premier ministre ivoirien aussi a été cité dans les Pandora papers. En 1998, alors qu’il était conseiller du ministre ivoirien de l’énergie, Achi est devenu propriétaire d’une société basée aux Bahamas, Allstar Consultancy Services Ltd., selon des documents divulgués. Il possédait les actions de la société par le biais d’un accord de fiducie, ce qui signifiait que son nom n’était pas enregistré sur les documents officiels, masquant ainsi sa propriété. Il a créé la société par l’intermédiaire d’un spécialiste de l’offshore basé à Londres. En 2006, il a transféré la gestion de la société au bureau des Bahamas du cabinet d’avocats Alemán, Cordero, Galindo & Lee (Alcogal).
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