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Des enfants handicapés exposent leurs poteries pour plus de visibilité
Publié le dimanche 18 mai 2014   |  Agence de Presse Sénégalaise


L`environnement
© aDakar.com par MC
L`environnement au coeur du Dak`Art 2014
Dakar, le 13 Mai 2014- Le Dak`Art 2014 s`est intéressé aux enjeux de l`écologie. La question environnementale a été au coeur du vernissage qui s`est tenu cet après midi, à l`Université Cheikh Anta Diop de Dakar. L`exposition présidé par le ministre de la culture et du patrimoine, Abdoul Aziz Mbaye, a été l`occasion de replacer l`environnement et l`écologie au coeur des festivités de la biennale d`Art contemporain de Dakar.


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L’atelier Colombin, du nom d’une association dakaroise de sourds-muets adeptes de la poterie, a misé sur la 11ème édition de la Biennale de l’art africain contemporain (Dak’Art), prévue jusqu’au 9 juin prochain, pour s’assurer "une meilleure visibilité’’.

Dans cette perspective, l’association Colombin, dont le siège et l’atelier se trouvent dans l’ancien dispensaire de Ouakam, a organisé vendredi une exposition des œuvres produites par ses pensionnaires, handicapés et sourds-muets.

"Nous avons profité de la biennale pour faire cette exposition, afin de nous assurer une meilleure visibilité. Nous recevons actuellement 15 enfants handicapés en formation dans notre centre. Il y a aussi d’autres qui ont fini de se former et ont actuellement leurs propres ateliers’’, a expliqué à l’APS Ibrahima Ndiaye, responsable de ladite association.

L’objectif visé "est atteint avec ce résultat qui participe de l’éradication de la mendicité", a-t-il dit, avant de relever que l’association Colombin a pris le parti d’initier ses pensionnaires aux métiers des arts, "afin de leur donner les possibilités de gagner leur vie sans éprouver le besoin de tendre la main".

Selon Ibrahima Ndiaye, ce choix se justifie par le fait que la poterie peut constituer une thérapie pour les personnes ciblées, et contribuer ainsi à les amener à dépasser leur situation d’handicap.

"En les initiant à ce métier, il m’a été donné de communiquer avec ceux qui, par exemple, ont des problèmes d’audition, bien que ce ne soit pas ma spécialisation", a-t-il expliqué. Pour Ibrahima Ndiaye, malgré les obstacles liés à leur condition, les pensionnaires de son association "doivent apprendre un métier".

Patricia Diagne, administratrice de ladite fondation SOCOCIM avec l’appui de laquelle l’association a pu s’installer en mars dernier dans ses nouveaux locaux, s’est dite fière du travail jusque-là accompli par les pensionnaires de l’atelier Colombin. Ce qui selon Mme Diagne "exigé de tous une attention constante pendant un mois (...)’’.

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