Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Senegal    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Education
Article




  Sondage



 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Education

Des femmes universitaires veulent s’impliquer davantage dans les plans de développement
Publié le dimanche 18 mai 2014   |  Agence de Presse Sénégalaise


La
© aDakar.com par DF
La journée de l`excellence dans l`enseignement supérieur célébrée
Le ministre de l`enseignement supérieur et de la recherche a présidé la journée de l’excellence édition 2014 de la Conférence des établissements d’enseignement privé supérieur du Sénégal (CEPES). Photo: Mary Teuw Niane, ministre de l`enseignement supérieur et de la recherche


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier


L'Association sénégalaise des femmes diplômées des universités (ASFDU), une structure lancée en 1991, ambitionne de revenir au-devant de la scène en mettant à profit ses compétences dans l'élaboration des plans de développement pour le Sénégal, a déclaré samedi à Dakar, sa présidente Marième Cissé Thiam.

L'ASFDU "a besoin d'un autre souffle pour exister dans un environnement changeant", a estimé Mme Thiam lors de la cérémonie d'ouverture d'un atelier d'élaboration du Plan stratégique 2014-2017 de la structure dont elle a charge la présidence.

Pour ce faire, les femmes diplômées des universités sont appelées à réussir un maillage du territoire adapté à l'évolution de la carte universitaire, a-t-elle fait valoir au cours de cette rencontre prévue pour prendre fin dimanche.

Des enseignantes, chercheures, femmes cadres et plusieurs membres de l'Association sénégalaise des femmes diplômées des universités (ASFDU) prennent part à cet atelier.

"Il nous faut recentrer nos forces, nous renforcer davantage'' et entamer une expansion au niveau national, afin que les universitaires membres de l'Association puissent s'imposer en actrices de l'élaboration de plans de développement comme le PSE, le Plan Sénégal émergent, nouveau référentiel des politiques publiques devant être mises en œuvre au Sénégal, a indiqué la présidente de l'ASFDU.

"Il nous faut nous arrêter un peu et voir dans cet environnement qui a beaucoup changé (ce qu'il est possible de faire pour) faire face aux nouveaux défis tels que l'emploi des jeunes, le changement climatique et autres. Cela nous permettra d'avoir un plan stratégique 2014-2017", a-t-elle insisté.

"Nous constatons que la carte universitaire est en train de changer, nous allons suivre le rythme de ce changement pour réussir le maillage du territoire avec la création d'universités et d'instituts à l'intérieur du pays", a poursuivi la présidente de l'Association sénégalaise des femmes diplômées des universités (ASFDU).

Cette association regroupe des enseignantes du secondaire et du supérieur, mais aussi des médecins, juristes, entre autres. Elle est affiliée à l'Association internationale des femmes diplômées des universités qui compte plus de 200 femmes réparties à travers les cinq continents.

"Nous voulons promouvoir la place des femmes dans la hiérarchie universitaire, en sortant notamment des murs des amphithéâtres pour aller à la rencontre de femmes qui n'ont pas été à l'école’", a souligné Marième Cissé Thiam, par ailleurs ancienne directrice de l'Entrepreneuriat féminin.

Si l'on en croit le secrétaire général du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, Ibrahima Guèye, venu présider cette rencontre, les pouvoirs publics sénégalais sont engagés sur une dynamique visant à favoriser une plus grande femme aux femmes dans le cadre universitaire.

"Le ministère a mis en place un programme spécifique qui vise à appuyer les femmes enseignantes-chercheures dans la prise en charge de certains de leurs travaux (…)", a-t-il relevé.

"C'est un financement que nous avons fait l'année dernière et qui avait permis aux femmes chercheures de surmonter certaines tâches sociales voire sociétales afin de se consacrer aux projets de recherche", a signalé M. Guèye.

 Commentaires