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Mankeur Ndiaye : ’’Nous devons réagir face à Boko Haram’’
Publié le dimanche 18 mai 2014   |  Agence de Presse Sénégalaise


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© aDakar.com par DF
Des bourses d`excellence offertes à 17 filles méritantes
Dakar, le 28 Avril 2014- Au total, 17 filles ‘’brillantes’’ et ‘’méritantes’’ des établissements d’enseignement secondaire et universitaire du Sénégal ont reçu, lundi à Dakar, des bourses d`excellence pour couvrir leurs frais de scolarité. Photo: Mankeur Ndiaye, ministre des affaires étrangères et des sénégalais de l`extérieur


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L’Afrique "doit rapidement se mobiliser et réagir face à Boko Haram", en vue de faire libérer les lycéennes enlevées par le groupe armé nigérian, a déclaré vendredi le ministre sénégalais des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, Mankeur Ndiaye, à la veille d’un Sommet sur le sujet, ouvert samedi à Paris, en France.

Quelque 200 lycéennes nigérianes, âgées de 12 à 18 ans, ont été enlevées, le 14 avril dernier, dans l’Etat de Borno, au nord du Nigeria, fief historique de Boko Haram, une organisation dont l’ambition est d’instaurer et de faire appliquer la loi islamique au Nigéria. De type islamiste, cette organisation nigériane promeut le Jihad et rejette l’éducation occidentale assimilée à "un péché".

"Je pense que l’Afrique doit rapidement se mobiliser et réagir face à Boko Haram, qui est un mouvement terroriste. Nous réclamons la libération immédiate et sans conditions de ces filles qui ont plutôt leur place dans leurs familles", a dit le ministre sénégalais des Affaires étrangères, dans des propos contenus dans un document reçu de ses services.

Mankeur Ndiaye prenait part vendredi au Sommet des chefs d’Etat et de gouvernement du comité des dix (C-10) de l’Union africaine sur la réforme des Nations unies, tenu à Oyo, ville natale du président congolais Denis Sassou Nguesso, à 400km au nord de Brazzaville, la capitale congolaise.

"Nous condamnons fermement ce qui s’est passé au Nigeria. C’est inacceptable", a encore déclaré le patron de la diplomatie sénégalaise, qui représentait à cette rencontre le président sénégalais Macky Sall.

Des associations féminines sénégalaises battait le rappel de leurs troupes, lundi dernier à Dakar, lors d’un rassemblement tenu aux environs de l’ambassade du Nigeria dans la capitale sénégalaise, pour demander la libération de quelque 200 filles enlevées par le groupe armé Boko Haram.

Les protestataires, affiliées à une vingtaine d’associations féminines, s’étaient massées à quelques jets de pierres de l’ambassade pour dire leur indignation devant les journalistes et inviter les autorités nigérianes et la communauté internationale à "prendre des mesures immédiates" pour venir au secours de ces "filles mineures et innocentes".

Des médias rapportaient le même jour que le groupe Boko Haram avait diffusé une vidéo dans laquelle il demande l’élargissement de ses membres emprisonnés en échange de ces lycéennes retenues comme otages.

De nombreux chefs d’État participent samedi à un Sommet ouvert à Paris pour la sécurité au Nigeria, sous l’égide du président français Nicolas Sarkozy, dont le, pays intervient militairement au Mali et en Centrafrique et dispose de troupes au Tchad et au Niger.

Mais si la France semble être en première ligne, les Etats-Unis et la Grande-Bretagne ne sont pas en reste, qui veulent aider les autorités nigérianes à retrouver les jeunes filles enlevées par ce groupe radical. La Chine a également promis une aide dans ce sens.

Participent à ce sommet, outre le président nigérian Goodluck Jonathan, les chefs d’Etat du Cameroun, du Niger, du Tchad et du Bénin, ainsi que des représentants des Etats-Unis, de la Grande-Bretagne et de l’Union européenne. Ce Sommet va tenter de coordonner la lutte au niveau régional.

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