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Ebola circonscrit dans 5 districts guinéens, le danger s’éloigne pour le Sénégal, selon un responsable
Publié le samedi 17 mai 2014   |  Agence de Presse Sénégalaise


Les
© AFP par MSF
Les Médecins Sans Frontières mettent ​​en place l`équipement de protection contre le virus de la fièvre d`Ebola


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L’épidémie de fièvre hémorragique Ebola ne présente plus de danger pour le pays, ayant été circonscrite dans six districts guinéens, a indiqué vendredi, Seyni Touré, point focal de la surveillance épidémiologique, à la région médicale de Tambacounda.

‘’Il n’y a plus de danger. Ça n’a pas dépassé les six districts, c’est pourquoi on a ouvert les frontières’’, a dit M. Touré, lors d’une rencontre avec les journalistes, qui était aussi l’occasion de revenir sur le dispositif d’alerte qui a été mis en place dans la région.

Partie de Nzérékoré, au Sud, en Guinée forestière, la maladie avait gagné Conakry, puis Dinguiraye au Nord qui fait frontière avec le Sénégal, poussant les autorités du pays à fermeture de la frontière.

L’OMS n’était pas favorable à la fermeture de la frontière avec la Guinée, et sa représentante Jeanne Diarra l’avait fait savoir, a rapporté M. Touré. La raison de cette position est qu’il est plus aisé de contrôler ceux qui passent par les voies normales que ceux qui passent par les rivières et les montagnes, a-t-il expliqué.

En ce moment, la maladie a été contenue dans les six districts de Conakry, Guéckédou, Macenta, Dabola, Kissidougou, Dinguiraye. A Guéckédou 5 nouveaux cas ont été confirmés, a relevé Seyni Touré, citant le rapport de la situation épidémiologique de l’OMS, à la date du 11 mai.

Pour Mabintou Coly, responsable de l’éducation pour la santé à la région médicale, il y a lieu, cependant malgré l’accalmie, de demander aux populations ''de rester sur leurs gardes, car le risque n’est totalement écarté que quand l’épidémie sera totalement maîtrisée en Guinée''.

Seyni Touré a noté que le bilan de janvier à la date du 11 mai, était de 247 cas, avec 170 décès. Les femmes représentaient 56% des cas de décès (139), contre 44% d’hommes. Parmi le personnel de santé, il y avait 24 agents contaminés, dont 17 décès.

Concernant le dispositif de prévention mis en place dans la région, ''tout le personnel a été capacité en port d’équipement de protection contre le virus Ebola, et chacun d’entre eux a été doté au moins de deux combinaisons, afin de ne pas attendre qu’il y ait des cas'', a indiqué le point focal de la surveillance épidémiologique.

Le point focal a fait le tour de la région, rencontrant des éléments de la gendarmerie, du Parc national Niokolo Koba, de la police des frontières, pour tester leur niveau de connaissance de la maladie. Ils ont tous ‘’bien répondu aux questions’’, a-t-il relevé. Une partie du Parc Niokolo Koba étant frontalière de la Guinée, les gardes forestiers ont été ciblés.

La fièvre Ebola peut être contractée à travers la viande de singe, au contact avec le cadavre d’un animal contaminé ou d'une personne malade ou décédée. La chauve-souris est une porteuse saine du virus, tout comme les porcs domestiques peuvent l’attraper. Très mortel avec un taux de létalité (qui) s’établit entre 50% et 90%, le virus Ebola est puissant, car il peut s’infiltrer à travers les pores de la peau.

Seyni Touré s’est aussi rendu compte de l’existence dans les structures de santé, d’un local devant servir à l’isolement d’éventuels cas suspects d’Ebola.

‘’Tout le monde a participé au dispositif d’alerte, à travers des émissions à la radio et à la télé,’’ a dit M. Touré, soulignant le rôle de la presse dans ce système. A partir du 19 avril, des supports ont été produits pour renforcer la communication auprès des écoles, des ''daaras'' (écoles coraniques), de la police des frontières.

Identifié pour la première fois en 1976 dans la ville de Yambuku (RDC), le virus qui porte le nom de la rivière Ebola qui longe cette localité. De 1976 à 2011, 21 épidémies de la fièvre hémorragiques se sont déclarées impliquant cinq souches différentes du virus dans sept pays, dont le Soudan, la Côte d’ivoire en 1995, le Gabon, les Philippines, le Zaïre (actuel RDC).

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