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Le Dak’Art doit donner ’’plus d’ouverture’’ aux artistes, selon le peintre Serigne Tako Diongue
Publié le vendredi 16 mai 2014   |  Agence de Presse Sénégalaise


L`environnement
© aDakar.com par MC
L`environnement au coeur du Dak`Art 2014
Dakar, le 13 Mai 2014- Le Dak`Art 2014 s`est intéressé aux enjeux de l`écologie. La question environnementale a été au coeur du vernissage qui s`est tenu cet après midi, à l`Université Cheikh Anta Diop de Dakar. L`exposition présidé par le ministre de la culture et du patrimoine, Abdoul Aziz Mbaye, a été l`occasion de replacer l`environnement et l`écologie au coeur des festivités de la biennale d`Art contemporain de Dakar.


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Les acquis de la Biennale de l’art contemporain de Dakar (Dak’Art) doivent davantage se faire sentir en donnant ’’plus d’ouverture aux artistes’’, a déclaré le peintre Serigne Tako Diongue, lors du vernissage de l’exposition de ses tableaux à la Maison de la presse, dans le cadre d’un ‘’Off’’ de la 11e édition de cette manifestation artistique qui se poursuit jusqu’au 8 juin.

‘’Les acquis de la Biennale doivent se faire sentir beaucoup plus. La Biennale doit donner beaucoup plus d’ouverture aux artistes plasticiens pour qu’ils approfondissent leur connaissance, leur formation. Elle doit conscientiser les gens sur l’importance de l’art dans le pays. L’Ecole des beaux arts doit aussi ressentir l’impact de la manière la plus positive par l’amélioration des conditions des études et au niveau des infrastructures’’, a-t-il indiqué.

Serigne Tako Diongue, plus connu sous le nom d’artiste Kota, a travaillé à la direction du patrimoine culturel où il a pris sa retraite. Ancien professeur de l’Ecole des beaux arts et ex-chef du département des arts plastiques, il a fait 10 ans d’études dans un institut des arts à Moscou (Russie) ou il s’est spécialisé en art mural.

L’artiste, qui en est à sa deuxième participation, a présenté, jeudi, une multitude de tableaux d’art, expliquant son choix par une volonté de cerner son exposition sur ‘’un thème diversifié lié à son environnement socio-culturel’’.

Parmi ses œuvres, il a dit sa préférence pour celle intitulée ‘’l’Harmattan’’, qui, selon lui, ’’l’œuvre maîtresse’’ d’une exposition qu’il avait tenue à Moscou à la fin de son stage.

’’C’est un tableau qui symbolise l’Afrique. La femme debout, les mains sur les épaules de son fils (...). La poussière, le vent symbolisé par le mouvement du foulard de la femme représentent les difficultés auxquelles ils font face. La femme, souriante, symbolise l’Afrique et l’enfant le fils de l’Afrique. L’image des deux qui scrutent l’horizon montre que l’Afrique a beaucoup d’espoir sur son lendemain’’, a-t-il expliqué.

‘’J’avais participé à la première édition de la biennale. A cet époque, je faisais partie aussi des organisateurs. La Biennale contribue à la promotion de l’artiste. Elle offre un espace d’expression et un créneau pour des rencontres internationales’’, a-t-il témoigné.

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